La jeune fille me guidait inlassablement depuis un bon quart d’heure dans une jungle luxuriante. J’examinais la végétation, espérant trouver un indice qui m’indiquerait ma position géographique. Mais voyez-vous je ne suis pas encore un grand spécialiste des forêts tropicales (j’aurais du faire les cours de botanique avancé mais bon mon grand-père n’avais pas jugé cette option assez bien pour moi et voila ou ça me mène …).

J’aperçu des oiseaux de différentes tailles et de différentes couleurs, chatoyants libre comme l’air et gazouillant, se picorant tranquillement le bec sans se soucier de nous. Ils ne donnaient pas l’impression de nous voir comme une menace potentielle, mais plus comme une sorte d’animal vaguement effrayant. Comme s’ils n’avaient jamais vu d’humain sur leur ile et pourtant cette jeune fille était bien là.

Un vent frais me balaya le visage et faisant bruisser les feuillages, me faisant tourner la tête. Mon regard s’arrêtait par ci par là sur des buissons aux feuilles dorées, des fleurs jaunes moutarde, des arbres imposants, des géants de bois et de ramures, à l’allure centenaire…

Je remarquais que je tenais encore la petite main de la fillette, moite et poisseuse. Elle semblait si fragile, si innocente au premiers abord et si triste. Je dirais même plus résignée. Je me demandais comment elle avait fait pour ce retrouver là. Peut être était elle du même navire que moi. Ou peut être vivait elle dans une tribu d’autochtone ici ce qui justifierai ses vêtements douteux, mais pourtant elle parle l’anglais ...

Soudain j’entrevis une lueur au loin. Tandis que l’on s’approchait, je remarquais que les arbres se raréfiaient pour laisser place à une sorte de plaine parsemée de petits bouquets d’arbrisseaux. Je m’avançais et examinais les arbres pour me rendre compte que c’étaient des petites cabanes très pittoresques comme celles des représentations de maisonnettes dans les manuels d’histoire datant de Christophe Colomb. J’aurais voulu vérifié si les feuilles composant la toiture étaient bien ignifugées naturellement ou s’il fallait les frotter avec de la sève de bananier pour qu’elles le soient … mais l’enfant ne me laissa pas le temps d’y songer davantage et tout en me tirant, se dirigea vers une petite cabane, grimpa les petites marches et s’arrêta devant le perron.

[ T'y vas arrêter de dire que je suis sale, poisseuse et tordue è__é! Kheria, j'vais le dire à Sardine, elle va te casser la gueule. C'est ma meilleure amie, tu savais pas? On se voit tous les jours à Oliveri. Je mange ue glaces pendant qu'elle fume sa clope et se drogue comme une cheminée è_é! (laissez tomber, je suis shootée!)]

Nous traversâmes rapidement la jungle. Cela nous a pris environ un quart d'heure. Je dis rapidement parce que moi, quand je suis seule, je prends une heure et demie. Quoique le fait que je sois droguée et que je m'arrête toutes les deux secondes pour regarder mes pieds et imiter Cendrillon en chantant comme une tarée: "UN JOOOOuUuUuUuuR MON PRINCE VIENDRAAAaAaAaaAAAAaaaaaaAaAaa!" pourrait jouer sur le temps que je prends à faire le chemin. Je passai la main sur ma fesse (pas la main avec laquelle je tenais Casper, ç'aurait été bizarre, voyons!). Un jour, je me suis réveillée et j'ai remarquée que j'étais en lévitation, j'ai donc pensé que j'étais morte et que j'étais devenue un fantôme. Mais ça, c'était avant que je ne vois que j'étais allongée sur la branche d'un arbre, prête à tomber et qu'un oiseau frappait ma fesse de son bec parce que j'étais trop proche de son nid. Il ne s'était pas ménagé, ce saligaud de chenapan! Maintenant, j'ai une cicatrice en forme de flocon de neige [dédicace à la tâche de naissance de Rim] et je n'ai pas pu m'asseoir pendant deux jours!

Soudain, je sentis un regard menaçant se poser sur moi. Je compris tout de suite. La bête était là... Elle m'épiait chaque jour, attendant un faux pas de ma part pour m'achever. En effet, la dernière fois, je lui avais donnée un coup de pied en pleine gueule (bien fait!) et elle n'avait pas eu le temps de finir son horrible œuvre. Je détournais légèrement le regard, sans tourner la tête, sinon elle aurait penser que c'était une provocation et se serait rué à ma rencontre. La bête était toujours là, me regardant fixement de ces yeux globuleux, me menaçant de son bec courbé. Elle attendait avec impatience le jour où elle pourrait de nouveau plonger son bec dans ma fesse, goûter ma chair et s'enivrer de mon sang [ Waw! Trop psychopathe, cet oiseau!]. Une douleur fantôme envahit ma fesse gauche mais je ne bronchai pas. Je ne voulais pas lui montrer ma faiblesse. Je continuai comme si de rien n'était. Notre combat finale sera pour la prochaine fois...Je vis la bête se renfrogner et se rapprochai de son nid. Elle me prenait vraiment pour une voleuse d'œuf. Je me jurai que la prochaine, je prendrai ses œufs entre mes mains et les éclaterai d'un seul coup, m'enfouissant dans le plaisir d'entendre ces coquilles se briser entre mes doigts, ses vies que j'ai volées à des non-nés [UNBOOOORN!].

Nous continuâmes notre chemin et nous arrivâmes aux cabanes. Je marchai machinalement jusqu'à la cabane d'Alvis, me planta sur le palier et me retourna vers Casper, puis lui dit d'une voix chantonnante:

-C'est ici!

Je laissai passer un silence, espérant qu'il allait me demander ce qui était ici, mais trop pressée de répondre, je dis rapidement, d'une traite:

-Désormais, tu vas habiter ici, avec un singe qui s'appelle Alvis. Il est con mais il sait parler donc vous pourrez discuter s'il ne dort pas_parce qu'il dort tout le temps. Tu peux aussi choisir une autre cabane, mais tu vas mourir d'ennui tout seul, et ya plein de bestioles qui sont dans les autres cabanes parce qu'on ne les a pas nettoyées et les nuits sont froides et effrayantes, ici, avec tous les bruits étrangers de la forêt.

La petite se retourna vers moi et miaula d’un air triomphal :

-c’est ici !

Elle me regardait avec un petit air suffisant du genre « j’en sais plus que toi » qui en l’occurrence pour une fois est vrai. Mais bon normalement je sais tout et le fait de ne pas savoir me déstabilise au plus profond de mon être comme lorsque vous sortez un poisson de l’eau et que ses branchies ne captent pas le dioxygène enfoui dans l’air et le poisson par instinct commence a frétiller croyant qu’ainsi il atteindra l’eau. Mais je m’égare là.

Elle attendit un instant puis débita comme on réciterai un texte appris par cœur a force de le répéter ,sa petite bouche fraiche telle une plantureuse tulipe assaisonnée par la rosée du matin , remuant à une vitesse folle :

-Désormais, tu vas habiter ici, avec un singe qui s'appelle Alvis. Il est con mais il sait parler donc vous pourrez discuter s'il ne dort pas_parce qu'il dort tout le temps. Tu peux aussi choisir une autre cabane, mais tu vas mourir d'ennui tout seul, et ya plein de bestioles qui sont dans les autres cabanes parce qu'on ne les a pas nettoyées et les nuits sont froides et effrayantes, ici, avec tous les bruits étrangers de la forêt.

Oh , la seule chose que je retenais fut que j’allais partager ma chambre avec un dénommé alvis. Je ne pus m’empêcher d’exprimer ma pensée
-chouette chouette chouette CHOUETTE !!! est ce qu’il est d’origine slave ? parce que je ne parle que le slave antique et je pense que j’aurais des problèmes de compréhension . quel age a –t-il ?

J’ai toujours rêver de partager ma chambre avec quelqu’un mais je n’en ai jamais eu l’occasion parce que mas parents sont morts avant de me donner un frêre et mon grand pere ne voulait pas me laisser vivre au centre ville avec un ami et j’étais obligé de me coltiner une demi-heure de route chaque matin pour aller a l’école , snif triste vie .

elle m'entraina dans la chgambre dudit Alvis et poussa la porte d'entrée pour laisser place a une piece vaguement circulaire au plafond assez haut pour me permettre de me tenir droit sans avoir a me recourber .
la pîèce comportait trois lits si l'on peut appeler ça des lits , j'aurais dit que ca ressemble vaguement a des matelas qui n'avait pas vu le soleil depuis des lustres et qui auraient grand besoin d'un nettoyage de printemps . oh comme je regrette mon lit à baldaquin a la double parure en satin de coton Alexandre Turpault est 100% coton (Pur coton égyptien), renommé dans le monde entier pour son confort, sa douceur et sa légerté, finement souligné par une finition bourdon.
une bouffée d'inquietude me traversa : je vais devoir dormir la desuus ?!?!? non pas que ça m'horrifie au contraire c'est fantastique !!!!! j'ai jamais eu le droit de dormir 2 fois dans les mêmes draps mon papi comme dirais certains ne me le permettant pas car ce n'etait pas de mon rang de faire une chose aussi déplorable voyons
Près des lits se trouvait des petites tables de chevet en bambou et bois de ceriser je dirais a première vue mais je doute que l'on puisse trouver du cerisier ici bas ; je me penchais vers la fille et lui chuchotais a l'oreille :
-qui est tu et où sommes nous ?
puis je srutais ces yeux océan ...

[GIGI è___é TON IMAGE DE SIGNATURE!!]


J'étais enfoui dans ce peu de drap que j'avais, il devait être dans les alentours de dix heures du matin. Ce qui est bien avec cette île c'est qu'on est libre, on peut faire ce qui nous chante sans contrainte ou besoin d'argent ou de je ne sais quoi encore. En plus tout le monde semblait parler ma langue, ça c'était plutôt spaïce mais je n'en avais tellement rien à foutre que je laissais tomber l'idée d'inventer une putain de théorie sur le pourquoi du comment qu'on se pige tous. Moi je flâne, j'essaie de pas trop rester avec la bande de mioche alentour et plus que tout, je profite de la vie et tente d'oublier Mandy. Elle pourri encore mes pensée, oui je me suis forcé à utiliser le terme "pourrir mes pensées" parce qu'à l'évidence, une douce personne comme elle ne peut rien pourrir. J'ai toujours envi d'elle, de caresser des cheveux bruns, ni trop noirs ni trop clair... D'embrasser ses lèvres roses, charnues et pulpeuses... De me dire à quel point j'ai eu de la chance de l'avoir eu dans ma vie... De "l'avoir eu"...

-...antique et je pense que j’aurais des problèmes de compréhension . Quel âge a –t-il ?

Des bruits de pas s'intensifièrent, approchant de plus en plus de ma cabane. C'était quoi cette voix de bourge là? Limite genre "la température de mon thé d'Inde n'est pas la bonne" va te cacher petit, ce monde n'est pas fait pour toi. Émergeant de mon lit , le soleil m'aveuglait pour cause que la porte de ma cabane a été ouverte... Putain et maintenant ils vont me faire chier dés le matin, moi qui pensait que je pouvais vivre paisiblement. Mais une fois que j'eus mis ma main devant mon visage , me protégeant des rayons de soleils aveuglants, la vision qui m'a été donnée d'avoir été la plus terrible que j'eus jamais eu dés mon réveil.
C'était cette mioche de Shiotte ou un truc comme ça accompagnée d'un mec que je n'avais jamais encore vu. Il était blond mais d'un blond genre tu le mets dans un champs de blé, tu le perds.
Ne prêtant toujours pas attention à moi -ce qui au contraire ne me vexait pas mais me donnait envi de me casser sans qu'ils ne m'adressent la parole-, le garçon se pencha vers la petite fille, ça devait surement être des messes-basses mais j'entendais quand même bien, faut dire qu'il articulait, le gamin.

"Te demande pas trop ce qu'elle est, une clocharde, une amazone... tout ce genre de titre lui convient..."

[ t'inquiète j'y travaille désolé rim ]

"Te demande pas trop ce qu'elle est, une clocharde, une amazone... tout ce genre de titre lui convient..." dit une voix pâteuse mais visiblement masculine.

Je me retournais pour voir le possesseur de cette voix.
Il était là, affalé dans son lit, la main en visière, ses cheveux en bataille, un trait de salive séchée sur sa joue.
Mon majordome aurait surement froncé ostensiblement les sourcils d’un air dédaigneux et claqué la langue de mécontentement moi je dirais qu’il est juste un peu négligé avec ses vêtement sales et son dos arrondis. Je me demande s’il ne fait pas un début de scoliose. Il faudrait que je mesure la taille de son dos couché, assis et debout mais je doute que cet homme, je dis homme car c’est le mot qui le définit le mieux vu son âge physique, me laisse vérifier voyez vous, je pense qu’il est plus du genre à m’envoyer balader. Mais un jour où l’on se connaîtra mieux je lui demanderai.

L’expression de son visage exprimait le plus grand dégout et il affichait un dédain prononcé pour la jeune fille. Son air blasé montrait bien qu’il devait être sur cette île depuis pas mal de temps.

Une de ses jambes sortait de la couverture, nous donnant une vue imprenable sur ses magnifiques pieds grecs, il devait chausser une pointure 41 voir 42 et devait mesurer un mètre quatre-vingt.
Ce devait être Alvis.

- salut moi c’est Casper Teddy Takuma mais appelle moi Casper, toi tu dois être Alvis, dis moi n’aurais tu pas des origines slaves ? parce que le nom Alvis était très répandu au XII siècle en Croatie du sud est .

Je lâchais la douce menotte de l’enfant et me rapprochais d’Alvis. Je pris place sur le lit crasseux soit dit en passant en face de celui d’Alvis. Celui-ci me regarda avec étonnement.
Je lui souris de mon sourire le plus ravageur et séduisant, celui avec le quel je fis chavirer la comtesse de Montgomery qui s’évanoui devant je cite "tant de beauté et d’éclat" , et je m'exclamai :

- je suis ton nouveau colocataire, nous allons partager ce qui te sert de chambre, n’est ce pas merveilleux

Alvis me regarda avec stupeur et sa bouche s’ouvrit telle le gouffre du diable s’apprêtant a tout aspirer sur son passage comme le diable de Tasmanie . hum l'effet produit ressemblait quelque peu à ca hum...pire plutôt à ça

[ J'ai trop la flemme, là, j'vais faire 10 lignes et j'me casse è_é]

La rencontre entre les deux futurs-colocataires s'étant faite, je me mis à mon aise. Je m'assis sur le lit à côté de Casper Teddy Bear et je sortis de ma poche une cigarette un peu bizarre qu'Andy m'avait passée. Il n'y avait qu'elle qui en savait faire. Je l'avais vu rouler de l'herbe et je lui avais demandé:"Est-ce que c'est du gazon?". Elle avait rigolé. Sur le coup, je n'avais pas compris pourquoi. Je l'allumait, non sans tousser (je n'étais pas encore habituée), inspirais la fumée longuement, sentant chaque langue de fumées se "heurter" douloureusement dans ma gorge inhabituée, puis j'expirais la fumée, prenant bien garde à le faire vers le visage encore endormi d'Alvis. Je me détournais vers Casper et lui dit, entre deux toussotements:
-Maintenant que vous avez fait connaissance, je me casse.

Puis je me tournais vers Alvis et lui cracha à la figure [ xD, Lina]:
-Toi, tu devrais sérieusement pensé à te laver, ça empeste jusqu'ici!

Sur ce, je me levais, marcha doucement, ouvris la porte et la fit claquer derrière moi.

Putain si je dois me le coltiner longtemps celui là je vais devoir me débrouiller des lunettes de soleil, sérieux, il a fait quoi pour que ses tifs brillent autant. Je suis bien content que le blond de ma mère n'était que de la teinture hein, je me contente de mon châtain. Sentant des petits fourmillement sur mon épaule, je me mis à la gratter, j'avais toujours ça le matin, depuis que j'étais arrivé dans ce putain de trou perdu.

- Salut moi c’est Casper Teddy Takuma mais appelle moi Casper, toi tu dois être Alvis, dis moi n’aurais tu pas des origines slaves ? parce que le nom Alvis était très répandu au XII siècle en Croatie du sud est .

Mais mon petit, je m'en fous de ton second prénom ou de ton nom, je ne compte pas t'appeler autrement que Casper ou "gamin". Teddy, c'est quoi ce nom, Teddy Bear ouais! ses parents c'étaient bien foutus de lui à sa naissance. Comme les miens quoi, mais ça fait pas de nous des mecs qui se soutiennent parce qu'ils ont eu des parents merdiques. Compte pas sur moi. Il se balade dans la pièce et s'assoie sur le lit à côté du mien. Qu'est-ce qu'il fout lui là? Je tirais d'un coup sec sur le drap afin de m'en débarrasser. Comment il sait que je m'appelle Alvis d'ailleurs lui, ça devait être cette minimoy là... Shiotte. Elle devait bien savoir que ça allait vachement me faire chier que quelqu'un squatte chez moi et elle a visé juste cette mioche. Et dire que les gosses apprenaient à devenir des salopes si jeune... Je lâchais un long soupir, évitant de répondre au blondinet tout sourire qui se baladait par là. J'imagine que toute réponse venant de moi sur le coup ne serait pas de bonne augure.
D'ailleurs je lève ma tête vers lui. Hé ho là qu'est-ce qu'il a à me sourire comme ça on dirait qu'il veut me draguer avec son sourire hautain là... Merde maintenant cette salope voulait que je devienne aussi gay qu'elle, quel bordel mais quel bordel.

- Je suis ton nouveau colocataire, nous allons partager ce qui te sert de chambre, n’est ce pas merveilleux!

Non... C'est pas merveilleux, vraiment pas.
Je senti ma bouche s'entre ouvrir légèrement, j'avais trop la flemme de faire jouer mes muscles et de la refermer... je comptais vivre tranquillement ici, sans encombre ni amour infidèle et c'est la qu'un mec aussi blond que du maïs vient squatter ma cabane et en plus il semble gay comme un phoque. Putaaain.
Et là la petite Shiotte se met à fumer un joint, merde elle le sort d'où celui là? Me dit pas qu'ils cultivent des herbes ici et que je suis en plein dans un commerce illégal? Les américains... tous des fous avec leurs affaires de drogues, faut que je trouve un moyen de me casser d'ici. Oh et depuis quand des gosses fument? C'est pitoyable qu'est-ce qui la dérange pour se mettre à cloper, en plus elle tousse comme si elle avait de la toux. Merde ne m'approche pas j'veux pas tomber malade, et surement pas de microbes venant d'une petite peste.

-Maintenant que vous avez fait connaissance, je me casse.
Ouais c'est ça casse toi, tu vas pas me manquer. Et essaie de te faire bouffer par un Yeti sur ton chemin.
-Toi, tu devrais sérieusement pensé à te laver, ça empeste jusqu'ici!

Ma pauvre t'as pas remarqué que tu parles de ta propre odeur eeeet oui. Ça te suit partout, ça fait parti de toi, ça pourri petit à petit tes pensées. Crève. Mais je ne lui répondis pas, je l'ignorais tout simplement, user de ma salive pour elle serait un sacrifice trop lourd et une perte de temps irréfutable.

"Ouais bon salut Casper, tu me files mon tee-shirt là à côté et on part prendre un petit déjeuner."

Je détaillais de plus près la pièce remarquant une petite fenêtre, près du lit d’Alvis. De charmants rideaux fleuris empêchaient la lumière de pénétrer dans son « antre ». les rayons du soleil ondoyants par l’ouverture de la porte laissaient distinguer des trainées de poussière voletant dans l’air environnant et se posant par-ci par-là, au grès du vent, sur les meubles et par la même occasion sur Alvis et moi.

Le bruit de pas trainants attira mon attention et je vis la petite fille s’avancer et prendre place près de moi sur le lit adjacent à celui d’Alvis. Elle farfouilla dans sa poche ( si on peut appeler cela une poche , moi je dirais plutôt un des innombrables trous de ses vêtements mais bon chacun sa formulation) et en sortit une sorte de joint et l’alluma à l’aide d’un briquet. Puis elle aspira une goulée de fumée la faisant tousser, des larmes perlant de ses adorables yeux marins telle des gouttelettes échappées de ses océans miniatures .ceci expliquait donc son apparence négligée. Quelle fille de bonne famille pourrait-elle prétendre fumer ? Mon majordome aurait fortement désapprouvé avec force de grincements de dents et haussement de sourcils significatifs. Même moi je ne pus m’empêcher de penser que cette jeune fille se comportait d’une manière inconvenante et très peu approprié à l’égard de son rang (si elle en a un de rang).

Celle-ci exhalant des volutes de fumée marmonna d’une voix éteinte :

-Maintenant que vous avez fait connaissance, je me casse. Toi, tu devrais sérieusement pensé à te laver, ça empeste jusqu'ici!

Je reportais mon attention sur Alvis, encore couché dans son semblant de lit. On aurait dit qu’il s’apprêtait à lancer une remarque cinglante à la jeune fille mais s’était retenu au dernier moment, comme tout gentleman est tenu de le faire en pareille situation. Il jaugea la petite d’un air condescendant puis se tourna vers moi et me dit :

-Ouais bon salut Casper, tu me files mon tee-shirt là à côté et on part prendre un petit déjeuner

Je me jetais un regard vers l’endroit indiqué tout en me demandant ce que signifiait le mot tee-shirt, ce doit être un vêtement. J’aperçu une chose qui ressemblait a un chiffon avec des manches, ça doit être ça. Je lui tandis son « tee-shirt » et je murmurais :
-nous allons petit-déjeuner ? parfait j'ai faim

je lui souris en le regardant enfiler le "tee-shirt " sur son torse musclé et ses abdominaux bien dessinés en me disant que j'étais en train de me faire un ami charmant sur cette île , un parfait gentleman , je crois que 'on va devenir très bons amis , me dis-je à ce moment là.