Ouf 15min de retards seulement je pense que je ne mourrai pas aujourd'hui, du moins j'espère....

Quand j'ouvrais la porte de la maison, je trouvais une tonne de sacs (d'ailleurs je me demanderai toujours comment elle fait pour tout transporter) et, à ce qui ressemblait à un ouragan qui se déplaçait dans toute la maison.
J'en conclue qu'elle est furieuse que je ne l'ai aidé plus tôt...Discret, honteux (l'Habitude m'avait appris d'affichait cette tête là quand elle était de mauvaise humeur) je pris un des nombreux sachet et j'entrepris à y déposer son contenue dans l'emplacement adéquat (de mettre le lait dans le frigo quoi!!). Au même moment, elle se tourna vers moi et me lança un de ces regard....je ne connaît même pas de mot pour le définir...comment l'expliquer?
C'est quelque chose qui est bien pire que ça sans le sourir, ni même que ça !!Au fait, c'est un genre de regard qui, hum, qui m'avais faillit faire lâcher le lait et pisser dans ma culotte en même temps! Ce qui, je peux vous l'assurer, n'aurait pas arrangé les choses si vous voulez mon avis...Quoi qu'il en soit, elle continua à ranger la maison dans un silence de glace, je dirai même plus, de mort...
Personnellement, j'aurai préférais qu'elle me gronde ou n'importe, au moins je me serai défendu: Eh Oh après tout c'est qui l'homme ici!!! Wowowo!!!! D'ailleurs je compte lui en toucher deux mots hein!!Eh bééé, comme si moi, je devais attendre que madame me parle pour pouvoir répondre! N'importe quoi!!
D'une voix que je voulais ferme et assurée, je dis:


"Heu...hum...comment c'est... pa-passé ton...heu tu sais... séjour chérie?"

OK! Ma virilité sera prouvée une autre fois!!

Après avoir quitté mon lit douillet dés l'aube, hier, pour quitter l'île et me retrouver à Miami afin de faire nos courses qui tenaient pour trois semaines, je rentrais le lendemain soir exténuée et fatiguée d'avoir fait un si long voyage qui m'avait pris tout le week-end. En plus de cela j'étais solitaire! Had elhmar dial Lestat était resté cloué au lit, il s'était seulement levé pour m'embrasser. Bon les gosses, eux ils dormaient mais genre t'as aucun moyen pour les lever quoi! De toute façon pourquoi je les réveillerai à six heure du mat'? Dnya haaaanya! Heureusement qu'avec les fêtes de fin d'années il y avait encore les soldes! J'avais pu acheté une nouvelle robe et des sous vêtements qui vont plaire à une certaine personne... "Je suis là à vingt et une heure, okay chéri?" et il avait répondu "Okay". Choui nifik! Me voilà de retour à neuf heure pile les bras fatigués à force de m'occuper du bateau et que vois-je sur la terre ferme? Personne!

Bon allez je ne vais pas laisser les affaires dedans plus longtemps non plus, les singes risquerons de me les voler, ces petits cons! Je ne sais d'où j'ai trouvé toute cette force, mais j'avais réussi à ramener toutes nos provisions pour trois semaines plus quelques vêtements en deux aller-retour. Et SANS l'aide de mon aaaadorable mari qui était censé m'aider avec ses beaux et magnifiques muscles. J'entends la porte claquer. C'est Lestat, évidemment. Les enfants eux-mêmes étaient là pour me saluer et me dire à quel point je les avais manqué durant ce long week-end hivernale. Je le sens hésiter devant les sacs remplis de nourriture, c'est la que je lève mes yeux vers lui et le fusille du regard comme je le fais si bien. Sourcils légèrement froncés, lèvres neutres ou presque pincées, mes yeux à eux seuls émanaient la haine que j'avais contenu depuis mon arrivé, il y a une demi-heure. Après avoir fini de ranger la nourriture dans le frigidaire improvisé , il ouvrit finalement la bouche, tant mieux! Ça n'allait surement pas être moi qui allait commencer, enfin peut-être mais ça serait des insultes et en arabe!



"Heu...hum...comment c'est... pa-passé ton...heu tu sais... séjour chérie?"


Je souris intérieurement, un sourire qui se devait narquois d'ailleurs! A tous les coups il ressortait une voix tremblotante, l'air bredouille. Ce qui me faisait rire c'est que je savais quasiment tout ce qui se passait dans sa tête, évidemment, c'est mon mari! Je savais qu'il voulait avoir l'air dur , mais comme mon regard qui m'a pris tant d'années d'entraînement marchait bien, c'était raté.


" Bien, oui même superbe! Jusqu'à ce que je rentre au bercail, exténuée et prête à revoir mon mari chéri pour qu'il m'aide à lever toutes ces affaires et l'enlacer pendant une bonne demi-heure pour finalement coucher avec lui en sureté grâce aux nouveaux contraceptifs que je viens d'acheter! MAIS EEEEEEVIDEMMENT, moooonsieur n'était pas là. 3andine babak! Tu as trouvé une jolie fille sur l'île c'est ça? Hadik lhmara dial Andy?! "


D'un geste théâtral, je posais le revers de ma main sur le front. Ce que j'aime bien sur ce genre de reproche c'est que automatiquement il se met à me complimenter sur toute sorte de chose, d'ailleurs j'adore le mener à ça quand on s'engueule pour une raison X ou Y . D'un coup sec, j'enlève le foulard qui couvrait mes cheveux, pas que je sois extrémiste et me voile lorsque je sors, mais mes cheveux seront complètement ébouriffés si je fais le voyage sur le petit navire les cheveux au vent. Et puis je voulais rester belle pour mon arrivée, pour mon mari!

Sa voix se fait tranchante, d'ailleurs, quelqu'un qui l'aurait entendu n'en n'aurait pas compris la cause vu qu'elle contredit ce qu'elle est entrain de dire.Je pioche donc pour du sarcasme, c'était devenu son outil préféré c'est temps dernier:

" Bien, oui même superbe! "

Puis le reste déboula tel une avalanche:

"Jusqu'à ce que je rentre au bercail, exténuée et prête à revoir mon mari chéri pour qu'il m'aide à lever toutes ces affaires et l'enlacer pendant une bonne demi-heure pour finalement coucher avec lui en sureté grâce aux nouveaux contraceptifs que je viens d'acheter!"

Mon cerveau fait tilt: contraceptifs? Espérons qu'elle en est pris assez, la dernière fois cela ne nous avez pas suffit.

"MAIS EEEEEEVIDEMMENT, moooonsieur n'était pas là. 3andine babak! Tu as trouvé une jolie fille sur l'île c'est ça? Hadik lhmara dial Andy?! "

Wao! Tout ça était dit avec pas mal de passion. Puis, question d'ajouter une touche de sel à sa magnifique tirade (on dirai même qu'elle l'a préparée durant mon absence) elle leva son bras d'un geste théâtrale et déposa sa main, lasse, sur son front.
Je ne pense pas qu'elle sois trop énervée, d'ailleurs ses accusations sont absolument et irrévocablement sans fondement. Je ne suis pas du genre à jouer aux étalons non plus! Bah, c'est vrai que cette fois-ci j'avais fait une petite visite, et que comme par hasard j'étais tombé sur cette Andy, mais sans plus, pas la peine de se montrer paranoïaque. Et puis de toute façon c'est notre devoir de s'assurer que l'île se porte bien. Bien sûr, je ne me risquerai pas de lui porter cet argument, je ne peux sans mal m'imaginer sa réponse dite comme si elle parlait à un arriéré, s'arrêtant bien au virgule pour me laisser la temps de bien comprendre, me disant avec un regard compatissant: "Tu sais chéri, ce n'est pas pour rien que l'on a installé des caméras. C'est pour savoir, comme tu le dis si bien mon chéri, que l'île se porte totalement bien. Et ainsi nous permettre de vaguer à nos occupations sans plus de soucis. D'ailleurs mon amour tu sais très bien que les rares fois qu'on tourne vraiment, on le fait ensemble." Et le pire c'est qu'elle aurait totalement raison, non, jamais je ne m'abaisserai à lui donner cet argument tout à fait inutile.
Puis maintenant que j'y pense, elle n'aurait pas utilisée des mots arabes, sachant que cela m'exaspérais étant donné que je n'en comprenais pas la moitié? Oui je pense plus tôt que je vais encore la taquiner un petit peu et essayé de répondre à sa question purement rhétorique.


"Figure toi qu'en plus de la jolie Andy, il y a une nouveauté sur l'île. Une jeune blondinette.Bah je ne saurais pas te dire son âge exact, mais sa poitrine n'en disait pas moins long...et si tu veux mon avis, ce n'est pas rien que sa poitri..."

Son regard abasourdie me stoppa net, alors je décidai d'arrêter le martyre en lui lançant un joli sourire.

"Mais enfin ma mie, tu sais très bien que je rigole, et que de toute les femmes que j'ai rencontré, et j'en ai rencontré pas mal, tu es celle que je préfère!" puis lui lançant un regard soupçonneux "Et toi, qui as-tu rencontrée pour que ton séjour soit si super?"

Je vois dans ses yeux une petite lueur, une étincelle. Hmm il va me taquiner je le vois venir (avec ses gros sabots!). Mais je ne me laisserai pas faire, non non, pas maintenant, je fais le faire baver à ma manière ça c'est moi qui te le dit Marco-Paulo! Waw, mais quelle méchante femme je fais.

"Figure toi qu'en plus de la jolie Andy, il y a une nouveauté sur l'île. Une jeune blondinette.Bah je ne saurais pas te dire son âge exact, mais sa poitrine n'en disait pas moins long...et si tu veux mon avis, ce n'est pas rien que sa poitri..."

Je sens mes oreilles chauffer, ce qui veut dire également que je rougis. Alors ça j'y crois pas, il admet que cette petite américaine et mignonne! Moi rien qu'à la description de notre "espion" ça me donnait la nausée! Brune aux yeux bleus avec un visage arrondi... Brrrr ça donnait l'impression qu'on avait affaire avec une petite biche, je suis sûre qu'enfaite ce n'est pas le cas. Za3ma la fille qui drague tout ce qui bouge pour obtenir ce quelle veut, voilà ce que je vois en elle! Bon je sais que j'en viens à la conclusion sans même la connaître mais bon, c'était mon genre. "Une jeune blondinette" ? Une nouvelle arrivante surement, je ne connaissais pas de blonde, pas encore. Enfin il y a Alvis qui semble pas être bien loin de l'âge de Lestat mais lui c'était châtain. Qu'est-ce que j'adore me foutre de la gueule des blondes, ça va être sympa j'ai l'impression. Le voir parler de poitrine me fit pincer mes lèvres, me retenant de lui foutre un pain.Bon évidemment après ce pain je l'embrasserai là où je l'ai frappé et lui procurerais des soins maisons que seul lui y avait droit... Si tu vois c'que j'veux dire.

"Mais enfin ma mie, tu sais très bien que je rigole, et que de toute les femmes que j'ai rencontré, et j'en ai rencontré pas mal, tu es celle que je préfère!"

Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres. Comme je l'avais prévu, me disais-je. D'un geste une fois de plus théâtral, je rejetais mes cheveux vers l'arrière un peu du genre "je sais je sais, je suis la plus belle!" . Nous savions que rien qu'avec cette phrase, tout ce semblant de querelle était effacé, évaporé. Mais je gardais tout de même l'envie de lui mettre l'eau à la bouche.

"Et toi, qui as-tu rencontrée pour que ton séjour soit si super?"

Je le poussais sur le canapé derrière nous et m'assis sur ses cuisses, posant mes bras sur ses épaules et rapprochant son visage du mien. Je pouvais distinguer chaque pore de sa peau, compter chacun de ses cils. J'ai toujours voulu le maquiller et voir à quoi il ressemblerait en fille mais c'était mission impossible, j'avais seulement réussi à lui mettre du rouge à lèvre une fois mais c'était indirect, de bouche à bouche quoi. Si Lestat était une fille, ce qui serait vraiment abominable pour moi, serait-il plus séduisant que moi, sa propre femme? Aurait-il une poitrine plus rebondissante et pulpeuse que la mienne? Layster!

"J'ai un peu flâné sur la plage... J'ai même eu le temps de reluker de beaux jeunes hommes! D'ailleurs, j'y pense, tu sembles avoir un peu pris du poids toi, non?"

Lui adressant un clin d'œil, je savais qu'il savait exactement je que je voulais qu'il sâche. Bah avec près de six ans de mariage, il a intérêt. Je me lève de ses cuises et le tir avec moi vers notre chambre à coucher... À coucher, hohoho!

Elle ne prit même pas la peine de me répondre...Avec un petit sourire malicieux, et si craquant, elle plaqua ses paumes contre ma poitrine et me poussa légèrement vers l'arrière. Sentant un léger choc à l'arrière de mes genoux, je me baissais bien malgré moi, me retrouvant assis sur un canapé qui s'enfonça sous mon poids. Où se trouvait ce fauteuil? Était-il moelleux ou dur? Son tissu était-il en cuivre? En daim? A moins qu'il soit en plastique? Sans exagération, j'étais littéralement incapable de répondre à ces questions si simple pourtant. Mon esprit étant complètement accaparé par ce qui se trouvait face à moi.....ce qui se trouvait devant moi... Voilà ce qu'elle était. Elle était bien plus que ma femme, ou Georgina.Ces mots si commun ne suffirai pas à la décrire! Si ce n'était pas péjoratif, j'aurai employé "it" car elle est bien plus qu'une simple fille, qu'une simple "she".
J'en étais là à mes conclusion lesquelles, au passage, je trouverai très abracabrantes demain, après une bonne nuit de b...hum...Enfin bref, j'en étais à ces idées quoi, lorsqu'elle s'assit à califourchon sur mes cuisses. Elle agrippa mes cheveux et approcha mon visage du sien. Elle occupait tout mon champs de vision avec ses jolies traits. Son odeur naturelle m'emplissait les narines d'un doux parfum. J'eus la sensation qu'un air chaud tournoyé dans ma tête.Elle était ma drogue à moi. Je n'avais pas besoin de cannabis pour être dans les vapes, elle me suffisait amplement, et je me demandai d'ailleurs comment j'avais pu m'en passer ces derniers jours.
Je m'approchais, m'apprêtant à l'embrasser.Mais, à mon grand désarroi, elle me parla:


"J'ai un peu flâné sur la plage... J'ai même eu le temps de reluker de beaux jeunes hommes!"


Foutaises!! Moi qui avais complètement oublié notre petite discussion qui paraissait bien puéril à un moment comme celui-ci!! D'ailleurs, je m'étonnais: pourquoi diable voudrait-elle encore la continuer?? A moins que...Non sérieusement, ne me dites pas qu'elle essaie encore d'avoir le dernier mot! Avant que je puisse développé cette affirmation qui était sûrement, non certainement, vrai ( "Elle ne changera donc jamais?" ), elle me chuchota à l'oreille:


"D'ailleurs, j'y pense, tu sembles avoir un peu pris du poids toi, non?"


J'acquiesçais frénétiquement, désireux de lui montrer mon envie de faire tomber tout ce poids, imaginaire bien entendue, de toute les façons qu'elle envisageait. Me faisant un clin d'œil coquin, elle me tira avec entrain, jusqu'à notre chambre à coucher. Et moi, docile, je la suivis plus lentement, puis, m'arrêtant à mis-chemin, je la serrai dans mes bras, chassant d'un souffle quelques mèches de ses cheveux soyeux qui me barrai le visage. Sa tête calait sur mon épaule, je lui murmurai quelques mots doux qui la firent frissonnait, désireux de faire durer ce moment intime...

[Si t'es toujours là va sur la chatbox!

Fin du RP ou tu veux qu'on continue dans notre chambre à ... euh... coucher? ]