Ho Year! Maybe all right? [A suivre à la cascade]

Je prends un peu de sable dans ma main, ouah! Il est vachement chaud alors qu'il fait presque nuit. Peut être que c'est à cause du soleil qui a du chauffer pendant que je dormais. Je me retourne. Je suis où là? Genre je suis sur une île. En tous les cas pour l'instant je vois que de la mer et ça c'est pas cool. L'idée de me retourver seul ici ça me plait pas trop mais bon. Je marche un peu contre le bord de l'eau, la marrée fait toucher à mes pieds un liquide vachement froid. Je suis assez content d'être sur la terre ferme alors! Bref. Je marche donc. Le soleil se couche presque. Ca se trouve on va peut être me sauver de là dans quelques minutes, peut être que le bâteau à accosté ici, et je suis allé me balader et je me souviens plus bien de ce que j'ai fait. Ca m'éttonerait quand même. Je suis trempé de la tête au pied. Bon, alors le bâteau a fait naufrage. Tant mieux. Ici au moins je serais tranquillos!

C'est bon, il faut nuit maintenant. Il y a la lune qui va se levé d'un instant à l'autre dans le ciel, parce que pour l'instant elle n'y est pas encore. Je me suis assis dans le sable. Je contemple la photo de Šakiai. Qu'elle est magnifique. Bref, bref... Je contemple le ciel et ce qui m'entoure, je me perds un peu dans mes pensées, pour revenir vite fait. J'ai faim. J'ai horreur d'avoir faim. Avant quand je demandais à Šakiai si je pouvais manger, elle disait toujours oui, parce qu'elle avait déjà fait le repas. Ca c'était bien. A présent je sais même pas ce que je fais ici, et à cause de la simple demie-heure que je viens de passer ici je regrette déjà Mahanttan! Ah! les Buildings, les grandes avenues, Macy's, les boites le soir, notre appart'. Ca aussi c'était bien.

Je me lève. J'ai la dale. Je hais ce genre de situation, tout simplement parce que c'est le simple moment où je suis vulnérable. Bon, comme tout le monde. Mais vu que je ne sais pas très bien où je suis, je me méfie comme le chien de la peste, n'est-ce pas. N'est-ce pas ça l'expression? Je marche le long. L'eau clapotte contre ma cheville. La lune est toujours là. J'ai un peu froid aussi. Si je pouvais allumer ces bûches là. Je fouille dans mes poches et sors mon briquet. J'essaye de l'allumer. Sans aucun succès, je savais déjà bien qu'il marchait mal, mais là, il est over. Bon, je prends mon courage à deux mains. Je suis un homme merde! Je rentre dans la sorte de forêt que j'apperçois, autant mourir de faim et de froid dedans, mon cadavre pourra servir de nourriture aux animeaux tropicaux. Je marche le long d'un sentier qui semble avoir été recement tracé. Peut être bien qu'il y a des gens ici, des humains, des être vivants parlant la même langue que moi, non? Mieux vaut espérer, même si ça peut paraitre être quelque chose d'intru dans mon caractère pessimiste. J'entends le bruit clair d'une rivière. Non. Peut être un cascade. Peut être que j'entends même des chants là. Ou alors je suis fou. C'est ça, je suis fou. Mais pou en avoir le coeur net j'y vais quand même. La cascade ets là, je le sens, je pousse de feuille pour pouvoir la contempler, l'entendre et m'en approcher...

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