Cela faisait maintenant douze jours, si je compte bien, que j'étais sur cette île. Jour après jour, Andy m'avait fait découvrir plusieurs lieux, comme une "cantine" et une salle où il y avait une télévision magique avec une image de grande qualité. On avait regardé "Euronews" pendant des heures. Résultat, la nuit, je rêvais d'enlèvement, d'attentat, de viols, etc... Je pensais à Andy. A cette heure-çi_ quelle heure est-il, d'ailleurs_ elle doit surement dormir. Une image me traversa l'esprit. Celle d'Andy, allongée sur le flanc sur un lit, en tenus légère. Ses cheveux en bataille formaient des vagues noires sur son oreiller blanc. Sa poitrine montait et descendait au rythme de sa respiration. Je continuais dans mes rêveries quand je me rendais compte que mes pieds m'avait menée à une espèce de plaine. L'herbe n'est pas comme dans les autres partis de l'île, il est coupée au ras du sol. Des lignes blanches striaient la plaine. Je remarquais aussi deux cages faites de bambous, avec un côté ouvert de part et d'autre de la plaine. Je réfléchissais à leur utilité. Des pièges? Non, ce serait inutile puisqu'un des côté était complètement ouvert. Je m'avançais vers la cage la plus proche de moi ,la rosée du matin faisait glisser l'herbe sous moi, quand mon cerveau fit tilt! _Oui, le légendaire tilt! de mon cerveau_ Des buts! Les cages étaient des buts et la plaine était en fait un terrain de soccerball! Je continuais de m'approcher du but le plus proche de moi et quand j'y arrivais, je vis une balle recouverte de mousse au coin, à l'intérieur du but. Je l'approchai de moi du bout du pied et l'orientai vers le côté opposé. Je shootais alors dans la balle avec toute la force de ma jambe. La balle fit à peine un bond de deux mètres =.=...

"Wah! Magnifique tire, ma cocotte!"

Je courus alors vers la balle et entreprit d'essayer de jongler avec les pieds .. Comme les joueurs de soccer. Je réussis à faire un coup u_u'.

*Décidément, mes compétences en soccer laissent à désirer*

Je tirai encore une fois. J'ignore si j'avais eu une soudaine poussée d'adrénaline, si le Bon Dieu m'a permis de faire ça ou si je me suis amélioré en deux minutes, mais la balle, cette fois, atterit à vingts mètres de moi.

" Wouah!"

Je mis ma main en visière pour bien voir où elle avait atterit et commençai à marcher vers elle, quand je vis une silhouette se dessiner à côté de la balle...

"...tire, ma cocotte!"

Mes oreilles se redressèrent, enfin... C'est l'image que j'avais en tête même si je doute que mes oreilles puissent faire comme celles des chiens! C'était une voix de fille dans cette jungle paumée. Une nana? Encore une fantôme? Et puis c'était quoi ce délire, il y avait que des meufs ici? Putain, pas une once d'aura masculine ou un truc dans le genre qui pourrait me rassurer... Nada!
M'enfin bon, je m'aventurais tout de même dans ce chemin de moins en moins sombre. Autant voir toute la populas au lieu de me morfondre comme un pauvre con.
Je m'étirais et lâchais un long et bruyant bâillement, j'avais fait nuit blanche, impossible de fermer l'œil, non, pas sur une île paradisiaque, flippante et habitée de "fantôme" ou de spectres!
J'avais pu constater qu'il y avait une cascade pas loin d'ici, je m'étais rincé les tifs. Puis se fut au tour d'un potager, vraiment étonnant! J'avais donc pris une pêche et mon vieux, c'était de la bonne! [BOOONNNNNNE] Tel un espion, je me mis à coller mon oreille à chaque cabane que je rencontrais sur mon chemin. J'étais super heureux d'entendre des ronflements et des longs soupires surement lâchés lors d'un rêve exaspérant. Je croisais simplement les doigts pour ne plus avoir à faire avec un putain de fantôme! C'est trop flippant, quoi!
Un " Wouah!" me sorti de mes pensés qui tournait en rond et qui ne concluaient absolument à rien! Un projectile m'approchais d'une vitesse inquiétante, j'eus mon bon réflexe de placer mes mains en coupes face à mon visage afin de choper le ballon.
Il tombait parfaitement à l'endroit prévu, se nichant dans le creux de mes mains. Je me mis à avancer à grand pas, comment une balle pouvait m'atterrir en plein la gueule? Redoutant le pire, j'imaginais une horde de gosses en pleine crise d'adolescence entrain de faire une de leur fête foireuse, genre celle où ils friment d'avoir eu droit à une bouteille de bière - et n'ayez pas honte, on est tous passé par là.

"Y'a quelqu'un i..."

Je me stoppais net, une jeune fille se dressait face à moi, elle devait avoir quoi, quatorze ans? Elle était toute frêle, pâle... Ses longs cheveux accentuaient sa maigreur. Mais malgré cela, elle avait une gueule d'ange, je ne pouvais pas dire le contraire, avec ses yeux bleuâtres aspirants l'innocence... Ça me rappelait ma Mandy. Dans son regard, je n'y voyais qu'amour et adoration... Mais je n'avais pas vu qu'apparemment ça ne mettait pas adressé. La balle glissait de mes mains, je la pris par ses épaules et la scrutait longuement.

"Dis moi, petite... T'es vivante?"

Je m'approchais un peu plus puis je m'immobilisais. La silhouette en question était bien humaine.... Et si je ne m'abuse, c'était un homme.Il murmura quelque chose d'inintelligible mais s'immobilisa lui aussi en me voyant. Il ouvrit de grands yeux. De grands yeux noirs comme le ciel de nuit, eux aussi striés (j'aime ce mot) de petite lueurs blanches, comme des étoiles. Il devait avoir la vingtaine, mais je suis sûre que je me trompe, vu que je ne sais jamais deviner l'âge des gens. Soit parce que je suis vraiment nulle à ça, soit c'est à cause des nombreux cosmétiques qu'on utilise de nos jours. Je continuai à le scruter, quand il se rua carrément vers moi. J'ai eu l'envie de m'enfuir mais j'y résistai. C'est un des réflexes que notre corps adopte quand on est sur une île. A chaque fois, qu'on voit quelque chose se ruer sur nous, on s'enfuit en courant. Ca m'a beaucoup aidé. Une fois, alors qu'on se baladaient Andy et moi, on a rencontré une bande de chimpanzés bizarroîdes. On aurait dit qu'ils nous "mattaient". Ils se sont mis à nous courir après en faisant des cris bizarres: "KSSS KSSSS! KSSS KSSSSS!" Alors, Andy et moi, on s'est tapé un sprint, bien sûr <_<.
Bref, revenons à nos moutons è_é! L'inconnu se ruait toujours vers moi, tenant fermement le ballon de soccer dans ses mains. Je me demandais s'il n'allait pas me frapper avec, mais il le lâcha et, à la place, me prit par les épaules et me fixa...Fixement.
"Dis moi, petite... T'es vivante?"

Petite? Moi? J'avais jamais remarqué...Jusqu'à aujourd'hui. L'inconnu me dominait de tout son long, me fixant de haut. Je me sentais vraiment minuscule. Autant me comparer moi à un fragile roseau et lejeune homme à un fort et grand chêne [Wah! La comparaison pourri!] Je me consolais en me disant qu'un chêne pouvait se déraciner alors qu'un roseau ployait et ployait mais ne se déraciner jamais.
En revanche, le chêne vivant juste devant moi n'avait pas l'air de vouloir bouger d'un poil. Il resta,là à me scruter, attendant une réponse. J'analysai une nouvelle sa question et dis:

"Bah, oui...Je pense"

Je fis une moue bizarre, enfin je pense, et le scrutai à mon tour.

Shay Wilde a écrit:

Une fois, alors qu'on se baladaient Andy et moi, on a rencontré une bande de chimpanzés bizarroïdes. On aurait dit qu'ils nous "mataient". Ils se sont mis à nous courir après en faisant des cris bizarres: "KSSS KSSSS! KSSS KSSSSS!" Alors, Andy et moi, on s'est tapé un sprint, bien sûr <_<.

[MWAHHAHAHAHA <3]

"Bah, oui...Je pense"

Mais quelle question de con! Je la relâchais pour cette fois la prendre dans mes bras. Sa chaleur corporelle réchauffait mon torse, je sentais son corps contre moi... Elle était vivante et non pas un spectre qui s'amusait à ouvrir des portes avec un air flippant, non, elle c'était juste une humaine qui s'amusait à shooter sur un ballon pour défoncer la gueule des randonneurs.
Me rappelant de mon geste plutôt inopiné, je la relâchais.

"C'est vrai qu'on est paumé sur une île dans le Triangle des Bermudes?"

M'empressais-je de lui demander. Comment ce fantôme c'était débrouillé pour savoir ça? Elle me le lançait simplement genre "Bah voilà t'as vie est niquée débrouilles toi maintenant". Est-ce qu'il y avait d'autre vivant sur cette île? Ou était-elle seule... Ça me paraissait impossible qu'une gamine de son âge puisse tenir le coup toute seule ici. Enfin sauf si les fantômes c'étaient mis à faire de la cuisine et a s'occuper de l'enfant malgré leur physique presque invisible. Mais on ne sait jamais rien avec ses conneries genre "Triangle des Bermudes", "île paumée"...

"Hé gamine, comment tu t'appelles?"

[COUMONT TOU S'APPELLE? è___é]

Il me relâcha soudain et, tout aussi soudainement, me pris dans ses bras. Il resta un instant comme ça. Sa position était attendrissante: il était presque à genoux et nichait sa tête dans le creux de mon épaule. Je ne pus m'empêcher d'approcher ma main de ses cheveux pour les caresser mais il se releva et ma main resta suspendue en l'air. Je restais un moment comme ça, ébétée, ne sachant que faire, que dire. Ce fut lui qui prit la parole:

"C'est vrai qu'on est paumé sur une île dans le Triangle des Bermudes?"

Ma surprise fut totale. Le triangle des Bermudes? Ce n'était pas des îles qui était dans je-ne-sais-plus quel océan? Je me souvenais que quand j'étais petite, je confondais souvent "Bermudes" avec "Bermudas", alors je pensais que le triangle des Bermudes était un short avec un triangle dessiné dessus. C'est surprenant que maintenant, je sois soit-disant dans ce "short". Inconsciemment, je me mis à bafouiller inintelligiblement:

"De quoi? Le...Je... Le triangle du short?... Un bermuda...Des oiseaux... Vole-au vent..."

Je ne pense pas qu'il m'entendit. Moi-même, je n'entendais pas vraiment ce que je disais. De mots sortaient de ma bouche, mais je n'entendais que des bruits d'arrière-fond. Mon esprit était dans les vapes et je sentis mon corps tanguait. Ca m'arrivait quelque fois, ces "absences"...


"Hé gamine, comment tu t'appelles?"

Machinalement, et toujours dans les vapes, je répondis d'une voie fantomatique:

"Shay Wilde"

J'avais oublié de lui retourner la question, mais tanpis. J'étais carrément endormie debout, les yeux à demi-ouverts et il me faudrait une bonne gifle pour me réveiller.

Je la giflais, la frappais sauvagement. Sa bouche fut rapidement en sang et une de ses dents pendait. //PAF// Elle tomba. Attrapant ses cheveux, je la fis essuyer le sol à l'aide de sa tête. Cette jeune fille n'avait même pas le temps de crier à l'aider que je lui enfonçais le ballon couvert de terre dans la gueule. Je la pris par dessus mon épaule et tel un javelot, je la lançais dans les airs. Ce qui la propulsa à environ une quinzaine de mètre. Je mis mes mains sur mes hanches et me mis à rire "OHHOOHOHOHO SALE GUEUSE!".

Elle était complètement sonnée, ça se voyait. Ses lèvres se mirent à bouger, aucun son ne sortait. C'était le genre de phrases pas très cohérentes qui rendaient ainsi. Je ne la forçais pas à répéter, c'était trop brusque... Bah ouais je suis d'une nature de chien mais il m'arrive de ne pas être dégueux! Son regard était vide, elle était absorbée. Je ne sais pas pourquoi, mais dans son regard je percevais la même lueur que celle que j'avais, à son âge environ. Je me répétais en boucle que mes parents étaient des bâtards, que ma mère sera un jour découverte avec le voisin dans la maisonnette ou plus souvent "maison d'ami" dans une position quelque peu déconcertante, que mon père sera arrêté pour accumulation de plusieurs kilo de drogues... Et oui, toutes ses sombres espérance venait bien de moi, en gosse... Ou plutôt en adolescent.
Pour ma question concernant son nom, "Shay Wilde" sorti automatiquement de sa bouche... Shay Wilde, original comme nom! J'aimais bien tous les prénoms commençant par S...

"Okay... Donc dis moi, Shay. Est-ce qu'il y aurait, par le plus grand hasard, d'autres habitants vivants ici?"

J'articulais et faisais en sorte que chacune de mes paroles soit compréhensibles, même si j'y voyais rien d'anormal. Comme je n'arrêtais pas de le dire : j'en ai marre de fantôme, deux en une heure, ça me suffit amplement! C'était une sorte d'oasis de voir cette fillette là.

[ SALOOOOPE è___é!]

Il continua à me regarder intensément. Entre-temps, j'avais re-atterri sur Terre. Mes yeux étaient maintenant bien ouverts, et plus à demi-clos, ma bouche n'éjectait plus de sons bizarres et mon corps ne tanguait plus. J'étais belle et bien ici, un inconnu devant moi, et non pas dans un short triangulaire ou je-ne-sais-plus-quoi.

"Okay... Donc dis moi, Shay. Est-ce qu'il y aurait, par le plus grand hasard, d'autres habitants vivants ici?"

Que voulait-il dire par "habitants vivants"? Ayant eu assez de me faire mon monologue intérieur, je lui dis:

"Comment ça "vivants"? Tu sais, si t'es droguée, il faut le dire. On t'aidera à arrêter! On est tous là pour toi!!"

Tout compte fait, j'étais toujours un peu dans les vapes. Mais bon, ça ne se voyait peut-être pas extérieurement, mais peut-être qu'il avait pris une drogue ou un truc du genre. Quand même, si il était tout à fait sobre, il ne m'aurait pas demandé si j'étais "vivante" et il ne m'aurait pas soudainement serré dans ses bras, même si c'était trop chou!
Je m'approchais de lui et lui pris la main:

"Comment tu t'appelles, toi?"

A la façon dans je l'ai dit, on aurait dit que j'allais le bouffer. On aurait vraiment dit une de ses vieilles putes de cinquante ans qui attendent sur le trottoir et qui se jettent sur le premier "jeune" mec qui passe par là.[b]

"Comment ça "vivants"? Tu sais, si t'es drogué, il faut le dire. On t'aidera à arrêter! On est tous là pour toi!!"

Elle avait l'air d'une hippie ex-toxico en disant cela, l'air niait en addition. La présence de fantôme ne lui était donc pas encore révélée? Ou c'était peut-être enfaite des hologramme... Bah putain, vive la technologie! Je senti ma main se réchauffer, je baissais les yeux, c'était cette Shay qui me la tenait évidement.

"Comment tu t'appelles, toi?"

Dieu m'en excuse -même si je ne suis pas croyant- mais elle avait vachement l'air vicieuse que s'en était choquant ! On aurait dit un de ces couguars, comme l'aurait dit Barney Stinson de cette série là... euh... "Comment j'ai rencontré ta mère" ou un machin du style. Dégageant ma main délicatement de la sienne et reculant de deux pas je la jaugeais du regard.

"Hé petite, les planches à pain ça m'intéresse pas!"

Je savais que ça aurait un aspect blessant et je pense d'ailleurs que c'est une des raisons pour laquelle j'avais dit ça. Croisant mes bras sur mon torse ferme, je me remémorais de sa question.

"Je m'appelle Alvis Donatelli. M'enfin bon on s'en fout pas mal de mon nom, c'est pas comme si tu allais me chercher sur Facebook hein..."

L'approchant de nouveau, je regagnais mes deux pas de distances et reprit un air sérieux, ou plutôt neutre. Elle avait un aspect maladif et était plutôt maigrichonne pour sa taille. Était-ce à cause de la sous alimentation que j'étais prêt à subir sur cette île? Je n'espérais pas, j'avais pris l'habitude de prendre près de 4000 calories par jours. Bon je perdais tout en sport, ce qui m'étonnait tout de même c'était que je n'était pas baraqué genre Silvester Stalone. En même temps je ne m'en plein pas...

"Dis moi, est-ce que tu vis aussi dans une des cabanes en bois là bas?"

Il me regarda d'un air assez étonné, genre:"C'est qui cette folle?", puis il dégagea doucement sa main de la mienne. Je le laissais faire et continuais à le regarder. De près il avait l'air assez vieux. Enfin, un adulte, quoi. Le seul humain que j'ai rencontré depuix que je suis sur cette île est une jeune fille d'à peu près 17 ans, tout ce qu'il y a de plus charmant: belle, gentille,etc... Et voilà que je rencontre un homme assez vieux, entre 25 et 30 ans, de caractère rabougri (je sais même pas si ça existe, ce mot -_-) et blasé, genre:" Oh! Je suis sur une île déserte loin de tout et coupée du reste du monde avec des bêtes sauvages et des bananes pour seul compagnie? Du blabla! Je voyais ça tous les jours avant!"

"Hé petite, les planches à pain ça m'intéresse pas!"

Euh...De quoi? Planches à pain? C'est quoi ça déjà <_<... Sans me laisser le temps de répondre, il enchaîna:

"Je m'appelle Alvis Donatelli. M'enfin bon on s'en fout pas mal de mon nom, c'est pas comme si tu allais me chercher sur Facebook hein..."

Décidément, il parlait une langue que je ne connaissais pas. Il me fixa derechef et je fis de même pour lui. Il était très grand, ni musclé ni maigre. Alors que je le fixais toujours, il ajouta:

"Dis moi, est-ce que tu vis aussi dans une des cabanes en bois là bas?"

Je répondis à toute vitesse, enchaînant les mots:

"Moi non plus, les planches à pain ne m'intéressent pas. Qu'est-ce que c'est que Facebook? Et oui, je vis dans une cabanes en bois, juste à côté de celle d'Andy"

"Moi non plus, les planches à pain ne m'intéressent pas. Qu'est-ce que c'est que Facebook? Et oui, je vis dans une cabanes en bois, juste à côté de celle d'Andy"

Elle non plus n'aimait pas les planches à pain... Savait-elle ce que ça voulait dire? Ou bien c'était une gouine? Bizarre, à la voir j'étais sûre que c'était le genre de nana qui est super intéressée par les relations amoureuses avec les mecs. Bah il faut de tout pour créer un monde, comme on dit! Mais Facebook, ou bien dans son ancienne vie c'était une prolétaire mais de chez prolétaire genre jamais touché à internet, ou bien ses parents l'interdisait de s'en approcher, bah ouais il y a pas mal de pédophile qui se cachent derrière des pseudos sur le net en plus! D'après elle, elle habitait également dans une des cabanes en bois, à côté de celle d'un dénommé Andy. Ca pouvait aussi être une nana d'ailleurs... Mais Andy Warhol, Andy dans le clip des Rita Mitsuko... C'était plus courant chez les mecs que chez les nanas il me semble.

"T'es lesbienne?"

Lui lançais-je avec aucun tact tout compte fait. Je toussotais puis reprenait avec une autre question, j'imagine qu'à cette âge c'était la pudeur complète côté sexualité... Enfin il me semble, ça faisait dix ans que j'en avais fini de cette époque.

"Baaah... Facebook! Tu sais le site internet où tu peux ajouter pleins d'amis!"

Je haussais les sourcils pour accentuer le fait que c'était mondialement connu. Facebook quoi! J'avais également un compte, sauf que je ne m'y rendais pas très souvent.

"Et euh... C'est qui ton ou ta Andy?"

[Facebbok, ça a été fondé quand?]

Il me regarda longuement et ajouta machinalement, comme s'il avait posé cette question des milliards de fois à toutes les personnes qu'il avait rencontré (Salut! Ça va? Bien? Moi aussi! T'es lesbienne?)
"T'es lesbienne?"
Je le regardai et écarquillai les yeux d'étonnement. Non pas que ça m'avait choqué, c'est juste que je trouvais que c'était un peu hors-sujet et que ça n'avait rien à faire là. On était en train de parler de planches et de pain ou de je sais pas quoi, et le voilà qui me questionne sur mes attirances sexuelles. En fait, je ne m'étais jamais vraiment posé la question, je ne suis pas du genre à me poser des questions existentielles (Qui suis-je? Une conne sur une île paumée! Où vais-je? Aux WC! D'où viens-je? Du bananier sur la plage!). Il toussota comme s'il voulait masquait cette phrase et repris d'un air tout à fait nonchalant:
"Baaah... Facebook! Tu sais le site internet où tu peux ajouter pleins d'amis!"
Site? Internet? Ah oui! L'ordinateur [ le con-puteur xD]. Mais Facebook, je connaissais toujours pas. Enfin, faut dire que je ne passais pas vraiment de temps devant l'ordinateur, j'avais d'autres choses à faire. Ou plutôt, on avait d'autres choses à faire de moi... [ Référence---> préso: Shay est une mythoooo >-<]

"Et euh... C'est qui ton ou ta Andy?"

Je répliquai:

"Andy est la seule fille que j'ai rencontré depuis que je suis arrivé il y a 12 ou 13 jours à peu près. En fait, c'est le seul être humain que j'ai vu, à part toi, sur cette île. Sinon, il y a aussi des singes et des bananes!"

Je me remémorai alors ma rencontre avec Andy. Elle m'avait demandé de "quelle année" je venais. Je n'avais pas compris et je ne comprenais toujours pas. Sans m'en rendre tout à fait compte, je demandai:

"De quelle année viens-tu, toi?"

"Andy est la seule fille que j'ai rencontré depuis que je suis arrivé il y a 12 ou 13 jours à peu près. En fait, c'est le seul être humain que j'ai vu, à part toi, sur cette île. Sinon, il y a aussi des singes et des bananes!"

Je lui lançais un regard incertain... Et merde. Un asile.
Donc comme ça, il y avait une autre nana. Il y avait QUE des filles ici? Deux filles fantômes... Deux filles en leur vivant... Pas mal de gars rêveraient de ça mais attendez, j'ai vingt-sept ans! Je ne vais pas toucher à une petite de quatorze ou seize ans! Plaçant mes mains devant mon visage, je sombrais mentalement et me la fermais. Après tout, qu'est-ce que je pouvais lui dire? La blâmer de ne pas être née sous le sexe opposé? Bon je pouvais tout de même survivre, c'est pas comme si il y avait une dizaine de meufs, deux nanas ça va pas me tuer... Il ne me restait plus qu'à savoir si cette certaine Andy était plus âgée, parce qu'avoir sous mon aile deux gamines c'est trop pas mon truc. Et encore si cette Andy s'avère être mignonne et de mon âge. Euh... Laissons!

"De quelle année viens-tu, toi?"

Continua-t-elle. Cette fois, j'écarquillais mes yeux. C'était quoi cette question bizarre là? Si elle voulait connaitre mon âge elle n'avait qu'à le demander, pas à essayer de le calculer en douce!

"Bah... Je suis né en mille neuf cent quatre-vingt deux. J'ai donc vingt-sept ans hein, il n'y a pas de quoi avoir honte de demander l'âge de quelqu'un, petite!"

Je reculais de quelques pas et montrais le chemin sinusoïdal. Si je me mettais à chercher ce "campement" tout seul, je savais qu'il m'était impossible de m'y retrouver. Autant demander à Shay de m'accompagner, en même temps, nous pourrions rencontrer cette ... euh ...Andy!

"Tu m'aides à retrouver le chemin pour le campement? J'aimerai bien voir Andy..."

[ Raymond Queneau è___é <3
Bonne chance pour tout lire U_u. Et je comprendrai si tu fais pas 40 lignes comme moi >=D; Mais faut dire que je voulais imiter le style de Queneau, et puis Pouf! (ne me traite pas de pouf è_é!) c'est parti tout seul <_<! Ah! L'inspiration! Ma muse...*Brique*]

A peine eus-je fini ma phrase qu'il détourna son regard vers moi et me regarda comme si j'étais une demeurée, ce qui, vous le devinez bien, n'est pas très agréable (u_u'). je voulus lui dire deux mots, juste histoire qu'il reprenne se place et ne monte pas d'un étage [VOUS ALLEZ TOUS DESCENDRE D'UN ETAGE ICI, OKAY è__é! (oups, pardon!)] mais il répondit avant moi:

"Bah... Je suis né en mille neuf cent quatre-vingt deux. J'ai donc vingt-sept ans hein, il n'y a pas de quoi avoir honte de demander l'âge de quelqu'un, petite!"

Je restais un moment sur le cul (GIGIIIII! *o*) puis je me repris. Je le regardais d'un air de " tu-te-fous-de-moi-petit-chenapan-de-douze-ans-plus-vieux-que-moi". Encore une fois, je voulus riposter mais je fus désarçonnée par un doigt filant dans l'air comme une fusée et me frôlant le bout du nez. Ce doigt, filant dans l'air comme une fusée et me frôlant le bout du nez, s'arrêta comme par magie, d'un geste brusque, sec, inattendu. Je pus remarquer que ce doigt était relié par un système intraveineux et des muscles pluricellulaires attachés entre eux par des tendons, ainsi que des os, tels que l'humérus, le radius, la carpe, la métacarpe, etc..., eux-même reliés par des ligaments, au jeune homme devant moi (pigé? è_é).

En étudiant son comportement, en effet, ce mâle regardait dans une direction incertaine en pointant le doigt devant lui, je pus en déduire, grâce aux langages des signes, qu'il voulait me montrer une direction. Par un enchaînement de messages nerveux envoyés électriquement entre les différents neurones de mon cerveau, je pus former une suite logique qui consistait à regarder dans la direction qu'il pointait de sa phalange. Je détournais donc mon (ou ma u_u') rachis cervical pour que mes yeux puissent envoyer des messages nerveux à mon cerveau afin de me donner réponse à une problématique, la problématique étant: Pourquoi ce jeune homme vigoureux et blasé pointait-il cette direction d'un air vague et pourquoi les pois-chiches nous donnent des gaz appelés communément "pets"? La réponse à la deuxième question m'ayant été apporté il y a deux ans, je l'abandonnais. Je me concentrais donc vivement sur la première question. Mais à peine eus-je le temps de contracter les muscles de ma mâchoire que le mâle me dit d'un air interrogateur, ce qui je pense, peut être pris pour une question et en même temps un ordre, mais je ne m'attarde pas sur ce sujet vu que c'est du rang de Freud de déterminer les différents comportements humains. Voyons plutôt la phrase qu'a émis les cordes vocales de ce mâle dominant:

"Tu m'aides à retrouver le chemin pour le campement? J'aimerai bien voir Andy..."

Andy! Oh, ma douce Andy! Quel plaisir d'être devant toi
Mais, hélas! Un choix cornélien s'impose à moi.
Dois-je sauver mon honneur et fendre l'air de ma main
pour abattre cette homme devant moi d'un coup de poing?
Ou dois-je suivre mon coeur
et montrer le chemin de ta chambre à cet homme qui m'écœure? (Ne te vexe pas, c'est juste pour que ça rime)
Je ne puis rester plus longtemps sans te voir à mes côtés
Mais pourrais-je me regarder encore une fois dans un miroir quand je l'aurai aider?
Non! Je ne finirai ni comme Horace, ni comme Curiace
A Alvis,je donne une claque lrass (Ohoh! Ca rime è_é)
Et d'un pas lancinant je m'engage sur la route
Pour aller, avec toi, manger une croûte.
Je dis:

"La baffe, c'est pour t'être foutu de moi tout à l'heure, sur l'année d'oû tu viens et aussi parce que je suis à moitié shoutée. Allez, viens, je t'emmène chez Andy!"

Et sur ce, je le tirai vers le chemin sinusoïdalement (Riim *u*) en forme de vague.

[MAIS JE TE MERDE MOI è_é Là je me met à faire de post de 50 lignes environs sur l'autre forum, hinamizawa
Je suis MORTE DE RIRE! XDDD "je donne une claque lrass" Oooohhh mais! NAU COME BACK, RP EN ARABE
Je Il répond demain]