Je me sentais comme bercé, mon corps se reposait sur une texture que je ne reconnu pas à l'instant mais qui était en tout cas plutôt chaud, enfin je ne sais trop, c'était tiède? J'étais tout humide, et mes habits mouillés collaient à mon corps, j'avais horreur de ça. Mais pourtant je me sentais tellement à l'aise... Mon corps était chaud, bien trop chaud. Heureusement que des sortes de vaguelettes rafraîchissaient mes pieds. Des vaguelettes? Comment ça ce fait?
Je laissais tomber, l'odeur était agréable, on aurait dit des fruits exotiques. Ça me mettait l'eau à la bouche, tout en me rappelant de Mandy. Ah Mandy... Ma douce Mandy... Je pouvais te voir là, devant moi avec ton sourire niais tellement attendrissant, et pourtant, tellement irritant sur les lèvres des autres filles. Qui aurait cru qu'une nymphe comme toi pouvait tomber amoureuse de moi? Ouais c'est vrai, qui l'aurais cru... Moi en tout cas. Levant rigoureusement mes bras afin de te prendre dans mes bras, tu sembles hors d'atteinte, comme si une barrière infranchissable nous sépare. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait un mal de chien, ma petite Mandy.
J'ouvris mes yeux, je m'extirpais de ce délire de mélancolie. Mandy, elle était maintenant surement sous les draps de Marco, mon putain de colocataire. Mes mains étaient en coupe et semblait tenir quelque chose, un visage. Mais l'image était très floue, ça semblait être une jeune fille, et elle n'était pas opaque! D'un bond, je me retrouvais droit comme un I, les yeux grands ouverts. Et, comme si un ballon de Basket me percutait en plein la gueule, tous les souvenirs du crash me revinrent, c'était horrible.
Je ne semblais pas être arrivé à destination et je doutais encore de mon existence. Étais-je mort?

"Salut...?"

Lançais-je, bredouille, à la silhouette dont j'avais tenu la tête, une minute avant. Peut-être qu'elle saurait m'aider. Je sentais des gouttes de sueurs perler sur mon front. Garder mon sang froid semblait tenir de l'impossible.

Le jeune garçon couché sur le sable se leva d'un coup, attrapant la figure à quelque chose de non opaque, c'était une forme humaine pourtant. Il se releva en trombe et tenta d'articuler en lançant un simple : "Salut?"
La jeune fille pouffa de rire, il n'avait donc jamais vu de fantôme? se disait-elle avec ironie. Mais elle ne lui répondit pas, elle continuait à le scruter, comme si elle jouait avec ses nerfs. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait communiquer avec un humain... vivant. Si longtemps... Mais ça n'était pas dans son devoir. Elle avait reçu des règles strictes : guider le jeune homme au campement sans s'éterniser. C'était chiant, mais cela restait tout de même son devoir. Les ordres des boss étaient suprême...
Elle prit la main du jeune homme, le tirant vers la jungle, sa peau contrastait énormément avec la sienne. Elle était plutôt mâte, approchant la couleur de cappuccino.

"Ne parle pas, tu n'auras pas de réponse."
Informa-t-elle à son égards, afin qu'il perd tout espoir d'éventuelles réponses concernant son état et sa localisation actuelle. Je le tirais et le trainais de force vers le campement, ou peut-être même le cagibi, ne lui laissant le temps de répondre ou de s'y opposer. Sur le moment, j'étais vraiment un méchant fantôme, mais bon... qu'est-ce que j'y peux, hein?

[Suite : Cabane d'Alvis]

[t'mas laissé tombé comme une chaussette èé *pan*]

[Nan tu m'étais trop de temps à répondre, et puis, ça m'a donné une idée pour rendre l'histoire du forum plus sympa è_é
Mais j'te laisse te rattraper sur la suite du RP, dans la chambre de mon ami Alvis è_é]

[okay, Alivs-chou commencera le rp 83]