[ Euh, si c'est trop choquant, tu le dis pour que j'édite]

Nous avions fait le chemin de retour à la plage en silence, comme à l'aller.
De là où nous étions, je voyais une forme marron gisant sur le sable. Je marchai plus vite pour y arriver. Je me demande d'ailleurs pourquoi. Cette valise n'était même pas à moi et elle ne risquait rien (sauf si un ocre entreprenait de la manger pour le dîner u_u'). Ce n'est qu'en la lâchant pour accélérer que je remarquais que je tenais la main d'Andy depuis tout à l'heure. Peut-être pour me rassurer et ne pas imaginer des choses horribles se cachant dans l'obscurité, peut-être parce que j'en avais envie. Qui sait?
Quand j'arrivai enfin à la valise, et c'était bien elle, je m'agenouillai et entreprit de l'ouvrir. Bienheureusement, je trouvais le cadenas cassé et je pus facilement l'ouvrir.
L'ouverture zip à moitié rouillée ayant été ouverte, je mis mes mains à l'intérieur de la valise et élargit la fente qui servait d'ouverture. Ce que je vis à l'intérieur m'arracha un hoquet de surprise, suivit d'un:
-Oh mon Dieu!

A l'intérieur de la valise se trouvait toutes sortes de "jouets". Des Sextoy [ Sextoy ou sextoys?]. Ma main heurta un gros fil épais. Je tirai dessus par curiosité, ce qui m'amena un espèce de vibro-masseur tout rose. Instinctivement, je le lâchais. Je parcourus une deuxième fois ces trucs. Je vis des menottes, pas des vrais (heureusement, des fausses, celle avec un bouton de sécurité sur les anneaux, au cas où celui qui vous les avait mis vous les avait mis de force. Il y en avait quatre paires, toutes attachés les unes aux autres par un petit bout de ficelle. Mon regard remarqua deux paires de menottes à l'écart. Je pris l'une d'elles entre mon pouce et mon index droits et je l'examinai. En cherchant le bouton de sécurité, je ne le trouvais pas. A la place, il y avait une gravure: "F-23". Je réfléchis au sens pendant quelque instant et me rappelai que j'avais dans un livre, un jour, que "F" signifiait "Femme" et que "23" indiquait le nombres de crans qu'on pouvait resserrer. On les utilisait pour les prisons pour femme. Mes yeux s'écarquillèrent au point que ça me fit mal. Je passai en revue les passagers de l'avion que j'avais vus. Qui pouvait être le taré qui se trimbalait avec des vrais menottes en guise de sextoy. Surement un violeur... Au moins, le crash a été bénéfique pour celles pour qui étaient destinés ces menottes. Je les relâchais et me remit à scruter les objets. Une étendue de godemichets de toutes tailles, de toutes formes et de toutes les couleurs se trouvait devant moi. Un ressemblait à un concombre, l'autre à un épis de maïs, un autre encore, beaucoup plus "classique" dans la forme était tout simplement énorme, et il était de couleur noir (Black is Beautiful). Je détachai mon regard de ces choses pour me retourner vers Andy.

"Euh, ce n'est PAS ma valise, hein?"

[Nan nan xD D'ailleurs tu me fais rappeler : je dois écrire des règles concernant le hentaï et tous les trucs qui vont avec *w*]

Le chemin fut bref et rapide, même si le soleil s'était totalement couché et que c'était vraiment flippant de se balader dans la jungle qui nous faisait obstacle pour se rendre à la plage. La petite main de Shay pas si petite s'était glissée dans la mienne durant le trajet et avait finalement lâchée la mienne lorsque nous étions arrivées. Elle accéléra sa démarche pour s'approcher d'une forme rectangulaire gisant sur le sable. C'était surement la fameuse valise parce que je vois pas trop qu'est-ce que ça pourrait être d'autre. Elle fut vite ouverte par Shay, avant même d'en apercevoir le contenu elle lâcha un "Oh mon dieu" qui me rendit encore plus curieuse. Mais sachant qu'elle semblait quelque peu outragée, le contenu de cette valise ne devait pas être très très "sain".
Et c'était le cas... malheureusement, hein!

Shay sorti un trousseau de menottes de différentes couleurs, vous voyez les menottes que les pervers utilisent pour rendre leurs ébats sexuelles plus "attrayant". Je n'avais jamais compris quel était le plaisir ressenti à enfiler des menottes à une pauvre nana. En tout cas il y avait ces petits boutons de sécu' qui libéraient les poignets pas si meurtris que ça puisqu'il y avait ces sortes de fourrure qui couvraient le métal ou le plastique des menottes.
Je ne m'accroupis pas pour voir un peu plus clair, je restais juste là comme spectatrice, nous avions tout notre temps pour en savoir un peu plus sur la garniture de cette valise... Bien qu'il ait l'air super intéressant!
Elle (Shay) sorti une autre menotte, celle-ci n'était attachée à aucune et elle scintillait, ça semblait être une vraie. S'attardant sur cet objet, je compris que Shay essayer de coder quelque chose, il devait surement y avoir une sorte de code gravé pour noter le nombre de crans qui étaient sur l'anneau de la menotte et que nous pouvions serrer... Ou un truc du genre. Putain mais la pauvre chérie, elle devait vivre dans un monde de barbare ! Avec plein de pervers obnubilé par des menottes coquines et aillant pas l'air très très nettes. D'ailleurs... D'où venait elle? Je savais seulement à quelle période elle appartenait et qu'elle s'appelait Shay Wilde. M'enfin, pourquoi devrais-je en savoir plus? Elle venait tout juste d'arriver que je sentais déjà que nous étions fait pour constituer un binôme.
J'arrêtais sur-le-champ mon monologue, la chose qui se trouvait sous mon nez en était bien sûr la cause. En même temps, qui ne pouvait pas être pétrifié à par un acteur X? Sortant plusieurs objet, je reconnu tout de sute des Godemichés, il y en avait plein, de toute formes, toute taille et toutes couleurs!

Shay : -Euh, ce n'est PAS ma valise, hein?



Spoiler:


J'éclatais de rire, ce que nous avions trouvé était tout simplement hilarant! Nous aurions espéré des choses nous facilitant la vie sur l'île comme des brosses à dents - ne me demandez pas comment on a fait pour garder nos dents clean pendant près de deux semaines - des médicaments... Des trucs utiles quoi!

« Hahaha! Surement pas! »

Je ne la voyais vraiment pas se balader avec une valise pas très nette - quand il était question du contenu - ce tournant vers les gens en leur adressant un "Fuck" en rigolant comme une tarée genre "MWAHAHAHAHA". Je m'accroupissais pour voir un peu mieux qu'est-ce que ça contenait d'autre [Maintenant je déteste le mot "contenu"]. Plongeant ma main à l'intérieur, toutes sortes d'objets passèrent sous ma paume, il y avait ausse des magasines, fallait vérifier ça plus tard. C'est là que je rencontrais une trousse, je la chopais de suite et sortais ma main aussi vite que je pouvais. Je brandis fièrement l'objet, ça semblait être une trousse de pharmacie... Jackpot!

Elle laissa échapper de ses lèvres pulpeuses un rire cristallin. Pas un rire d'enfant, non. Plutôt le rire qu'ont ceux qui viennent de réciter un dicours de quinze pages à voix haute. Ce n'était pas déplaisant, loin de là. C'était même plutôt agréable. Dans cette nuit noire et sombre où des créatures pouvaient vous sauter dessus à chaque palmier, son rire était comme un phare qu'on voit au loin. Rassurant...
« Hahaha! Surement pas! »
Encore heureux... Je regardais mon petit corps et l'imaginais dans une situation... Indécente. Je secouais la tête pour chasser de mon esprit ses idées tordues.
Andy s'accroupit et commença à chercher dans la valise. Elle en sortit des magazines, dont on ne voyait que la silhouette, compte tenu de l'obscurité, et les laissa aussitôt retomber. Elle continua à chercher jusqu'à tomber sur une forme assez rectangulaire et bien remplie. Une trousse. Elle la brandissait en l'air comme un trophée. Je ne compris pas tout de suite pourquoi, d'ailleurs. Ce devait surement être une trousse remplie d'une multitude d'autres objets saugrenues, bizarroïdes et dégoûtants...
Malgré tout ça, je tendis la main pour tirer l'ouverture zip vers moi, afin de l'ouvrir. A l'intérieur, je vis des flacons, des boîtes et plein d'autres choses qui ne ressemblait pas à ce que je m'étais imaginé. Je pris une boîte au hasard et l'approchai de moi pur mieux voir. C'était une boîte rectangulaire et jaune. Dessus était écrit "Doliprane 1000 mg". Enfin quelque chose d'utile! Sur une île étrange remplie de bêtes féroces capables de vous déchiqueter d'un seul coup de mâchoires et surement aussi, tant qu'on y est, d'esprits vengeurs, c'était toujours rassurant d'avoir une boîte de paracétamol à portée de main! Les maux de tête, quel fléau! Je le remis dans la trousse et sortit une plaquette de pilules. Comme la première boîte, je l'approchai de mon visage pour mieux la voir. C'était de toutes petites pilules bleues. Je rejetai aussitôt la plaquette dans la trousse. Pendant un court instant, j'avais oublié que cette valise appartenait à un obsédé. Ces pilules devaient être de rigueur, surtout quand la femme devait être consentante pour le genre de jeux qu'il aimait lui. Instinctivement, je me mis à fixer les menottes. Pas les fausses, les vraies. Je détournai aussitôt la tête et dirigeai mon regard vers Andy. Je restai un moment figé comme ça, en pensant que c'aurait été le paradis si j'étais morte dans le crash et que je m'étais réincarné en un des boutons de la veste en cuir d'Andy. Je n'aurai rien eu à faire, seulemnt profiter de la chaleur du corps d'Andy et admirer le paysage. BIen sûr, je n'aurai pas de cerveau ni rien d'autre, mais quand même...
Et puis,sortant de ma torpeur, je dis machinalement.

"Où est-ce qu'on va maintenant"

[À chaque fois que quelqu'un dit "Rire cristallin" j'ai l'impression d'entendre "Nyiiihihihihihi" *u*]

Sa main menue et délicate s'approcha de la trousse et ses petits doigts de fées pincèrent le zip afin de le tirer de la direction opposée, vers Shay. Je remarquais son hésitation à interpréter la chose, peut-être n'avait-elle toujours pas comprit la "nature" ou plutôt l'utilité de l'objet. Enfin, quoi de plus normal avec tout ce que nous avions vu! Farfouillant brièvement, elle en sorti un paquet rectangulaire, elle l'approcha de son visage,une fois l'objet analysé, son silence me rendit curieuse, j'approchais de même l'objet pour essayer de le déchiffrer. C'était du paracétamol, heureuse de savoir que si j'avais des maux de tête, se la cogner contre un bananier n'était plus une solution. Le temps que j'eus fini d'ausculter cette boîte en carton, Shay en avait déjà trouvé une autre, son sourire dubitatif me fit douter sur le contenu. De l'ectasie? Des pilules contraceptives?
Non... Des pilules bleus, je vous laisse en deviner l'utilité... Elle devait vraiment être moche -et plate- la nana si le gars en avait besoin! M'enfin c'est sa vie, c'est pas la mienne, si il a les burnes en feu et si il trouve que c'est un moyen c'est son blème hein.
Les yeux pastelles de Shay me fixaient, mais légèrement, mais je le sentais tout de même. Comment ne pas remarquer qu'un regard aussi innocent et adorable est posé sur vous...

Shay : Où est-ce qu'on va maintenant?

« Ah! euh... euh... »
Ces mots étaient présents, je me les passais en boucle au moins cinq fois dans ma tête avant de remarquer que malgré ça j'avais pas capté. Je me concentrais un peu, afin de me remémoré de ce que ses lèvres rougeâtres avaient laisser échapper. "Va"... Aller... Oh ouais!

« Dans m... ta cabane? T'aurais pas un peu sommeil toi? »
Lançais-je, toujours étonnée qu'elle tenait sur ces jambes, droite comme une statue. Je croisais mes bras sur ma poitrine, et courbais quelque peu mon dos endolori et fatigué.

Elle s'étonna de me voir encore debout alors qu'on était en plein milieu de la nuit. C'était un peu normal, j'avais dormi la moitié de la journée et somnoler pendant l'autre moitié.
Néanmoins, je m'étonnai à mon tour qu'elle puisse encore tenir debout. D'ailleurs, sa posture montrait bien qu'elle était fatiguée: courbée, les bras croisés devant elle, comme pour soutenir son corps. Je l'avais traîné dans toute l'île à une heure aussi tardive. Elle devait vraiment avoir sommeil. Et pourtant, elle m'avait suivie partout comme un fidèle petit toutou et en ne se plaignant pas une fois. Un sentiment de gratitude monta en moi. J'aurais voulu la serrer dans mes bras, sentir la chaleur qu'émanait son corps contre moi, entendre les battements de son cœur à travers la poitrine, sentir son parfum, ses cheveux sur ma tête.
Je me rendis compte que ce sentiment dépassait la gratitude. La gratitude c'est: "Merci, mon pote, viens que je te serre la main", ce n'était pas "CÂLINNNN è___é!"
C'était surement de l'adoration. Oui, c'était surement ça. Après tout, qui ne se prosternerait devant tant de beauté, qui ne voudrait pas effleurer du doigt un corps empli de tant d'assurance. Andy me rappelait la déesse Artémis, déesse de la lune. Fière et forte, belle et intelligente, indépendante et courageuse.
Il me vint à l'esprit que je la fixais depuis un bon moment. Je détournai aussitôt le regard et en profita pour fermer la valise une fois que son contenu lui eut été restitué. Je la pris alors dans ma main et lui répondis:
"Oui, allons-y, et merci de m'avoir servi de guide. J'ai vraiment du te malmener avec tout ses allers-retours."
Je lui tendis la main afin qu'elle puisse se relever.

Elle me scruta longuement, je doutais encore du sens de mes paroles. Ses yeux me perçaient tellement longtemps que j'avais limite l'impression d'avoir insulter sa mère. Quand elle revint à elle même, elle acquiesça.

Shay : - Oui, allons-y, et merci de m'avoir servi de guide. J'ai vraiment du te malmener avec tout ses allers-retours.

C'était mignon ce qu'elle disait là. C'est comme si elle s'excusait du temps qu'elle m'avait pris. Mais comme on a rien a perdre sur cette île, à part notre vie, je pris cela pour une marque de respect en quelque sorte. Je lui souris et pris sa main pour me relever et époussetait mes jambes une fois chose faite.
Ce n'était que quand je m'étais levée que je remarquais qu'elle n'était plus vraiment une brindille qui pouvait s'écraser en mille morceau juste parce qu'on lui avait fait une tape amical dans le dos. Son fin bras avait tout de même la force de m'aider à me lever, moi qui la dépassait d'une tête et qui n'avait rien qui ne pouvait être comparé à de la maigreur. Enfin bon, j'm'imaginais quoi là? Un humain n'est pas fait de porcelaine, voyons!
Je posais mes poings sur mes hanches, rejetant ma tête en arrière et lançant un rire digne de méchant de film policier, je lançais une de mes phrases favorite des séries d'action cultes genre "Loïs et Clark". [JE SAIS QUE C'EST DE 1994 MAIS JE MEMBALESBUUUURRRRNNNEEESSS]


« Ohohoh! Il faut agir, et vite! »

Je la pris par la main et entamait une courte galopade en direction de nos cabanes lointaines, mais pourtant pas si lointaines que cela.

[Tu rép ou je rép ou c'est over?]

[Buh, ya plus rien à dire. On va dans les cabanes et on s'endort u_u']

[Ouais è_é ... Pas la peine de faire un post sur nous qui allons se dire "BONNE NUIT, MON PETIT *u*"

Je vais terminer le RP d'Alvis puis je l'amène, qu'il t'agresse te salue]