Peu de temps était passé depuis que nous avions quitté les cabanes et j'entendais déjà le murmure de l'eau qui coule à flot. Je me demandais où on allaient: Y avait-il des douches sur l'île? Compte tenu du bruit qui traversait mes oreilles depuis peu, la réponse était non, bien sûr; Je doute qu'il y ait autant de gens sur l'île qui prennent une douche en même temps, et les douches ne marchent pas toute seule. Alors, peut-être qu'il y avait un petit ruisseau ou quelque chose dans le genre... Le bruit s'intensifia peu à peu, jusqu'à devenir un grondement. Ma seconde hypothèse s'évapora alors aussi rapidement que la première. Je continuais à marcher, attendant patiemment qu'on arrive à la source de ce vacarme. Alors que nous arrivions, le bruit se fit de plus en plus fort. On aurait dit des milliers de personnes qui tapaient rageusement leurs mains dans l'eau. Une image me traversa soudain: celle d'une tribu indigène effectuant un rite ancestral qui constituait à s'éclater les mains dans l'eau. Une fois de plus, je me demandais si l'île était habitée... Ma guide, autrement dit la magnifique jeune fille qui m'avait trouvée échouée sur la plage, écarta les dernières branches d'un arbre et nous débouchâmes sur une gigantesque cascade. Je fus un tant soit peu soulagée de ne pas découvrir une espèce de tribu qui nous aurait donné en sacrifice à leurs dieux, ou un truc du genre.
Je m'avançai au bord de l'eau à petit pas, comprenant que cette chute d'eau était, pour ainsi dire, les "douches" de l'île. Je m'apprêtai à enlever ma jupe quand je me rappelai la présence de la jeune fille. D'habitude, je n'étais pas pudique, mais... Imaginer être entièrement nue devant les magnifiques yeux perçants (et non pas effrayant) d'un "aimant" pareil [Je parle d'Andy, là u_u']... Un frisson me parcourut, et je m'enpressai d'enlever mes vêtements aussi vite que je pus et me jetai, tête la première dans l'eau glacée. Ce fut comme une gifle, cinglant ma peau entière, mon être tout entier, d'un choc phénoménal. Je voulus retourner sur la berge, mais ma honte m'en empêcha. J'endurai alors la morsure du froid dans tout mon être. Je m'approchai de la cascade, en commençant à jouer avec les vaguelettes de l'eau, et commençai à parler pour cacher ma gêne:

-Dis-moi, tu ne m'a toujours pas dit comment tu t'appelais.

J'escortais la jeune fille [si je met "adorable" on dirait trop un vieux pervers o_o] qui venait de faire naufrage comme je l'avais fait pour l'amener jusqu'au campement. Je couvrais ses épaules de mon bras, l'autre servait à écarter les plantes qui encombrait notre chemin.
Le bruit de l'eau de la cascade s'écrouler sur la sorte de petit lac s'intensifiait au fur et à mesure que nous nous approchions. [WOOOOHOHOOO SWEET CHILD'O'MIIIIINE] Je sentais ma "protégée" soulagée comme si elle s'attendait à voir quelque chose de vraiment différent ... et pire. Il n'y avait pas plus naturel que de s'imaginer des scénarios farfelus quand vous tombez sur une île paumée. [I WANT YOU TO PLEAAAASE TAKE ME HOOOOME]
Je la relâchais de mon étreinte, elle s'approcha à petit pas de l'eau glacée et maintenant noire - comme elle est sans éclairages. Elle posa ses mains sur ses hanches, prête à enlever sa jupe. Elle eut une petite pause de quelques secondes et retira ses vêtements tellement vite tout en piquant un tête que je ne pouvais que voir une forme blanche s'agiter. Peut-être qu'elle était pudique? Ça aussi ça donnait un petit air d'innocente jeune fille. Après réflexion, je me décider à l'imiter, me déshabillant de même pour la rejoindre dans l'eau bien trop froide pour pouvoir ne serait-ce que apprécier la douche.
Je m'approchais peu à peu d'elle. Je pouvais voir à travers l'eau qu'elle était vraiment frêle, ça donnait l'impression qu'une simple pression sur son bras pourrait casser ses os en mille morceaux.
Elle commençait à jouer avec l'eau, comme si ça la distrayait.

-Dis-moi, tu ne m'a toujours pas dit comment tu t'appelais.
Je rencontrais une fois de plus son regard, je n'avais jamais remarqué à quel point il était doux mais pourtant si triste. La couleur de ses yeux était magnifique, j'en étais envieuse, c'était comme un mélange entre le gris et le bleu pâle. Ils allaient super bien avec son teint pâle et ses cheveux acajous faisait ressortir la couleur.

« Andy... Andy Shrieve. Même si je doute que mon nom ait une grande importance ici.
Et tu t'appelles? »

Je sentais les remous que son corps faisat en traversant l'eau me parvenir. Je me retournai, pour voir si c'était bien elle qui se dirigeait vers moi, et pas un quelconque animal sauvage. Je fus surprise de constater qu'elle était déjà derrière moi, toute proche, et qu'elle me détaillait. Je la fixai à mon tour, regardant ses yeux bleu qui étaincelaient dans la pénombre. On aurait dit deux miroirs qui reflétaient le ciel bleu sombre parsemé de petites étoiles. Mais ses yeux brillaient encore plus que n'importe quelle étoile. Je suivais les lignes de son corps jusqu'au niveau de sa poitrine et constatai que ma première remarque sur elle devenait réalité. Une vraie machne à phéromones, je dis >-<! Je ne voyais pas bien parce qu'elle se trouvait dans l'eau et que les vaguelettes dérangeait sa fine silhouette en la faisant onduler, mais je pouvais remarquer que ces courbes était gracieuses et... généreuses.
« Andy... Andy Shrieve. Même si je doute que mon nom ait une grande importance ici.
Et tu t'appelles? »
Je m'appelle? Quoi? Ah!Oui, mon nom! Je m'appelle... Je m'appelle... Je m'appelle ._.

"Shay Wilde!"

Je fus soulagée d'apprendre que je me souvenais encore de mon nom. Pendant un court instant, j'ai cru à l'amnésie. Par politesse, je reformulais ma phrase correctement:

"Je m'appelle Shay Wilde"

Je remarquai que nos deux prénoms étaient mixtes, même si de nos jours, on utilisait le mien plus souvent pour nommer des garçons.

"Shay Wilde! Je m'appelle Shay Wilde"

Elle mit un peu de temps à répondre, et soudain ce fut comme une illumination. Elle semblait être absorbée par ses pensées. Shay Wilde... Je me rappelais avoir un ami portant ce prénom, Shay. Il lui allait parfaitement bien, elle donnait l'impression que ce prénom n'était destiné qu'aux filles. Et Wilde, je pensais évidement à l'écrivain, Oscar Wilde. Ce n'était peut-être pas mon auteur préféré mais j'avais déjà lu une de ses pièces de théâtre, "Un mari idéal"... Euh revenons à nos moutons [SHEEEEPPPP].
Ça lui allait bien, j'avais presque l'impression de voir une étiquette où il était écrit "Shay Wilde" à ses côtés. C'est l'éclate cette île! T'es quasi shooté à plein temps!


Spoiler:

Je remarquais que lorsque j'étais trop dans mes pensées, je fixais tout bêtement Shay dans les yeux. Je me rattrapais en lui adressant un des mes meilleurs faux sourire niais et lui tendais la main.

« Euh... Enchantée, Shay! »

C'était bien beau de rencontré un ange enchanté du pays de Bambi qui venait de faire naufrage sur une île paumée jenesaisoù. Il fallait l'informer des circonstances, mais en douceur, sinon la pauvre elle pourrait péter une durite tellement elle flipperait. Euh ... quelque chose pour introduire le sujet en douceur. Quelque chose...

« Quand t'as fait naufrage c'était quelle année, chez toi? »

La seule chose dont j'étais aussi au courant sur cette île, c'était que c'était une sorte d'espace temps où nous pouvions rencontrer des gens de toutes époques. Enfin... Toutes époques... Là pour l'instant je ne connaissais que James qui venait de 88, dix ans plus tard que moi.

[XD]

Elle me regardait tout en ne me regardant pas: ses yeux étaient dirigés vers moi, mais je sentais que son esprit à elle n'était plus avec moi. Elle semblait très absorbée par ses pensées. Elle devait penser à quelque chose de très sérieux et important (Des moutons U.u). Je levais la main et commençais à la secouer devant le visage d'Andy, mais elle ne sembla pas la remarquer. Pendant un court instant, je me demandai si elle ne s'était pas endormie debout. Je sentais son esprit se dissiper peu à peu, et son attention s'éloigner. Son regard revint brusquement vers moi, mais pas comme tout à l'heure. Là, elle me regardait vraiment. Elle me tendit soudainement la main et me sourit, avec un sourire mignon tout plein. Ceux que font les bébés quand tu leur fais des grimaces à t'en faire mal. Ca renforçait son air d'enfant, avec ses grands yeux et ses joues pleines et rosées.« Euh... Enchantée, Shay! »
Je voulus lui retourner la politesse mais elle me devança:
« Quand t'as fait naufrage c'était quelle année, chez toi? »
Cette question me parut bizarre. Depuis quand était-elle là? Peut-être quelle était là depuis si longtemps qu'elle avait perdu la notion du temps ! Je me rappelai les vêtements qu'elle portait (puisque là, on est nus dans l'eau u_u') et me souvint qu'ils étaient en assez bon état et qu'ils étaient un tant soit peu normals: si elle était là depuis lontemps, ses vêtements seraient déjà partis en lambeaux avec toutes les ronces qu'il y a sur l'île, et elle se serait surement faite une tenue en feuille de bananier ou de palmier [SIMS 2 NAUFRAGES POWAAAA XO]. Je l'imaginais avec des moitiés de noix de coco sur chaque sein et une courte jupe en feuille. Je rougis un tant soit peu, et répondis tout bêtement, au lieu de continuer à fantasmer.

"Lors de mon naufrage... Euh, ou plutot de mon crash, non? Puisque j'avais pris l'avion... Bref, on était en 1997. Pourquoi?"

Shay : Lors de mon naufrage... Euh, ou plutôt de mon crash, non? Puisque j'avais pris l'avion... Bref, on était en 1997. Pourquoi?

Elle avait donc utilisé les voies aériennes en guise de moyen de transport. J'imagine que si j'avais moi aussi opté pour une virée en avion je n'aurais pas fait cette stupide erreur de me pencher comme une imbécile par dessus bord. D'ailleurs, je n'avais jamais pris l'avion, notre caravane était notre moyen de transport autant que notre habitacle. Bien que pendant une certaine période j'avais eu droit à une moto. Ce n'était pas une Harley, mais une Honda, disons qu'on me l'avait confisqué après avoir faillit faire un accident plutôt grave. J'aimais trop la vitesse pour qu'on me laisse ce bolide.
Ça devait bien être malheureux d'avoir fait un crash quand elle devait se sentir en sécurité dans l'avion, surement entrain de se reposer. Je l'imaginais toute sage sur son siège peut-être endormie, peut-être même accompagnée, attendant que son vol se termine vite pour enfin mettre pied. En 1997... Elle était la personne la plus "jeune" de l'île. Je veux dire... la plus futuriste.

« Et bien... Disons que je suis plus âgée que je n'en ai l'air. »



Spoiler:


Je trouvais que répondre peu à peu à ses questions rendrait nos jours plus intéressant sur cette île. Je commençais donc par une allusion à l'espace temps. Sans vraiment lui dire qu'il y en avait. Je pris ses fines épaules à deux mains et me mis derrière elle, examinant d'un coup d'oeil ses cheveux. Je passais doucement ma main entre une des ses mèches, malgré le sable et le sel qui les durcissaient, ils étaient vraiment doux.

« Je t'aide à enlever le sable de tes cheveux? »

[ x'DDDDD ]
[Désolée si je parle trop de poitrine dans ce poste U.U]

Elle continuait à réfléchir tout en me fixant dans les yeux. Je m'amusais à faire des vagues dans l'eau en attendant sa réponse quand je me rappelais enfin la raison pour laquelle nous étions toutes les deux nues dans l'eau glacée d'une cascade, en pleine nuit. Mes bras étaient incrustés de grain de sable, que je m'efforçai d'enlever en les frottant; ce qui n'eut d'effet que de m'irriter la peau, J'entrepris alors d'enlever des petits morceaux d'algues rouges emmêlés dans mes cheveux. C'est alors, qu'après un long instant intense réflexion (j'imagine), elle répondit:
« Et bien... Disons que je suis plus âgée que je n'en ai l'air. »
Je soulevai un sourcil en me retournant vers elle. Une réponse n'était-elle pas sensé éclairer notre esprit. Or, celle qu'elle venait de me donner m'intriguait plus qu'avant.
Que voulait-elle donc dire par "plus âgée". Je la détaillai plus attentivement. Elle devait avoir 2 ou 3 ans de plus que moi.
Peut-être était-ce une confession? Peut-être que cette réplique visait à m'expliquer qu'elle avait usé de la chirurgie esthétique. Cette idée m'était passée par la tête quand j'avais vu sa poitrine sous ses vêtements, mais avait vite fichu le camp dès que je l'avais vu nue.
Deux images s'imposait donc à moi: Celle de la poitrine d'Andy, et celle de la poitrine de Pamela Anderson. J'avais vu cette dernière dans des épisodes d'Alerte à Malibu', quand ils passaient sur NBC, il y a près de 7 ans. Bref, la comparaison montrait qu'Andy n'avait pas usé de la chirurgie pour se faire poser des implants mammaires (u_u).
Je regardai alors son visage, mais la réponse s'imposa d'elle même à moi. Il était clair qu'un scalpel n'avait jamais même effleurer la peau de son visage. Ses joues étaient parfaite, sans aucune ride, rosée à point (on dirait que je parle d'un steak u_u').
Elle me prit doucement les épaules et se mit derrière moi, puis passa lentement ses doigts dans mes cheveux.
« Je t'aide à enlever le sable de tes cheveux? »
Chassant le corps de Pamela de ma tête, j'entrepris encore une fois d'essayer d'enlever le sable sur mes bras.

"Oui, merci!"

[Haha, tout un paragraphe sur la poitrine de la nana xD]

Elle me regardait longuement, comme si ma réplique digne de vieux westerns avait fait effet. Elle détaillait minutieusement mon visage, je la surprenais même à regarder un peu plus bas. C'était comme si elle cherchait un indice, un truc montrant quelque chose. Peut-être qu'elle cherchait des rides? Dieux merci, ma peau n'avait pas encore subit les coups de vieillesses et honnêtement, j'en aurai pas de si tôt!
Shay : Oui, merci!

Elle se mit aussi à frotter son corps, le sable collait trop ses épaules, je l'attirais jusqu'à la source d'eau, la cascade pour laisser l'eau éclabousser ses cheveux et vu la puissance du jet, ça devait aussi surement l'aider à enlever le sable plus facilement. Je me mis à frotter doucement ses cheveux, j'avais peur de lui faire mal. Ma parole, c'était comme si il s'agissait d'une poupée en porcelaine, qu'est-ce qu'il m'arrivait? Je n'avais jamais eu l'habitude d'être aussi douce envers qui que ce soit! Elle était arrivée il y a genre deux heures et elle était déjà quelqu'un de différent à mes yeux, je me sentais déjà très protectrice envers elle. [EDWARD CULLEN EST EN MOIIII] Peut-être que c'était le même amour qu'on porte à sa petite sœur? Actuellement, j'en sais rien j'en ai même pas, j'suis fille unique.



Spoiler:


Ses cheveux étaient maintenant presque totalement dépourvu de sable ou d'algues. Je pouvais également voir qu'ils n'étaient pas noirs comme je l'avais cru mais plus vers le brun et roux... C'était pas poil de carotte mais c'était rougeâtre, une magnifique couleur. La faisant tourner face à moi, je remis sa frange en place, sifflotant un air qui me disait quelque chose mais dont je ne connaissais pourtant pas le titre ou l'auteur.

« Voilà princesse! T'es comme neuve. »

[Le thème est vraiment beau (pour la deuxième fois) et c'est vraiment une bonne idée de différencier les âmes et les fantomes u_u]

Elle m'attira donc à la cascade pour que la puisance de l'eau sur moi expulse tous les grains de sables disgracieux et indésirée. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait. Elle était en train de passer ses doigts dans mes cheveux, quand elle remit ses mains sur mes épaules et qu'elle m'attira en arrière. Je marchais alors à reculons, manquant de trébucher contre des pierres inexistantes toutes les deux secondes. Elle marchait de plus en plus vite, augmentant mes chances de tomber face contre terre (enfin, on est dans l'eau, mais pas grave u_u'). Enfin, je sentis mon pied se tordre dans l'eau et mon corps perdre l'équilibre. Je fermais les yeux, attendant le choc. Le choc en question, vint mais pas comme je l'attendais. Au lieu de la gifle glaçée contre mon dos, je sentis une pluis s'abattre sur moi et une surface dure derrière moi. Et cette même surface dure avait stoppé ma chute. Alors que j'ouvrais les yeux pour vir s'il avait commencé à pleuvoir d'un coup, je sentis des mains chaudes familières, contrastant avec le froid de l'eau, me caressai les cheveux. Je me retournai, et malgré les gouttes les gouttes d'eau qui tombaient dans mes yeux, je sus que c'était Andy. Bien sûr, qui d'autre? Et la pluie diluvienne qui se déversait sur moi se trouvait être la chute d'eau que j'avais pris pour une tribu sauvage, tout à l'heure. Je me demandais si j'avais toujours été aussi bête ou si la pression de la chute d'eau sur mon crâne avait transformé mon cerveau en compote (de poooommes xO!). Ou encore, si le choc du porte-bagages de l'avion s'abattant sur ma tête avait fracassé ma boite cranienne et causé des dommages sur mes pauvres petits neurones épuisés.
En parlant de porte-bagages, une image me traversa la tête: celle d'une vieille valise marron. Je me souvenai que c'était sur cette valise que je m'étais accroché pour dériver dans l'océan jusqu'à atterrir ici. Mon cerveau fit "Tilt!". Pas le "Tilt" de "Tu as eu une idée géniale pour une fois, pauvre conne!", mais le "Tilt!" de "Eh merde! T'as oublié quelque chose mais je sais plus quoi. Et c'est bien fait pour ta gueule parce que tu vas t'épuiser les neurones à rechercher ce que c'est! BWAHAHAHAHA". Je suivis ce conseil et commencai à fouiller dans mes souvenirs. Qu'est-ce que j'avais donc oublié? Et ce que par hazard j'aurai oublié quelquechose d'important, du genre "Je suis un homme!" ou " J'ai été adopté et mes vrais parents sont marocains! BWAHAHAHAHA" ou alors "Je suis enceinte J'écartai cette dernière possibilité, vu que je n'avais pas encore mes règles, compte tenu de ma maigreur et de ma taille réduite. Bref, je continuais toujours à chercher la signification de ce "Tilt!" quand Andy m'arracha à mon face-to-face-with-my-brain [J'avais envie d'écrire en anglais è_é!].
« Voilà princesse! T'es comme neuve. »
Ah oui! Pendant que moi et mes "Tilt!", on discutait, elle s'acharnait à me nettoyer. Je la remerciai et songeai maintenant à mes vêtements. Je n'avait pas envie de les remettre, maintenant que j'étais toute propre et qu'eux étaient crasseux. Je ourrai les laver, mais ça prendrait du temps pour qu'ils sèchent, et l'idée de me promener nue sur'lîle ne me tentait pas vraiment.

*Vêtements?...*

"Mince! La valise!"

La brusqueur de ma réplique m'étonna moi-même; Je me rappelais que j'avais oublié la valise marron sur la plage, mais ce n'était pas la peine de s'affoler. Personne ne risquait de la voler ici, et elle n'allait pas s'enfuir toute seule comme une grande sur ses petites roulettes.
Je me retournai quand même vers la berge et entreprit de sortir de l'eau. Je ne mis que ma culotte et ma veste et expliqua à Andy:
"Euh, j'ai oublié ma valise sur la plage. Enfin, concrètement, ce n'est pas la mienne. Je me suis juste accrochée à elle quand l'avion a coulé"

Je ne pus m'empêcher de plonger mon regard dans ses yeux couleur de ciel, étincelants et remplis de joie, de bonne humeur, de jovialité, mais aussi d'un peu de folie, de nonchalance, d'indépendance et d'assurance. Je me rendis compte que la description que je faisais de la lueur qui brillait dans ses yeux correspondait aussi à elle-même. Je me rappelai une citaion de je-ne-sais-plus-qui: "Les yeux sont la fenêre de l'âme". Les miens devaient être bien tristes.

Shay Wilde a écrit:

" J'ai été adopté et mes vrais parents sont marocains! BWAHAHAHAHA"


[PS 1 : MWAHAHAHAH Ça me rappelle : Had elhmar, wa el 9a7ba wa pigeoune, KOULHOUM MCHAAAA KHALEYNA BOU7DNA OwO Daba ma keynch ta wahed li tda7k 3alay, ma keynch ta zameeellll è_é CHNOU 3ADI NDIIIRRR?]

[PS 2 : MARCI BEAUCOUP MON ONFONT]

Elle me remercia mais je sentais qu'elle était quelque peu distraite, peut-être venait-elle de se rendre compte qu'elle était dans la merde et qu'elle trouvait un moyen de s'enfuir d'ici? La pauvre chou... C'était bien impossible. J'avais ce sentiment, vous savez, cette sensation de euh... comme de la culpabilité sauf que vous n'avez rien fait de mal, quand on est triste pour quelqu'un d'autre ou un truc dans le style.
C'était comme une petite biche égarée dans une forest super dangereuse remplie de méchant petit elfe qui voulait lui faire la peau ou une connerie dans le genre.
Euh... hum... Putain fallait toujours que je sors des plans bizarres et théoriquement improbables!

Shay : "Mince! La valise!"

CIEL! Ça, ça avait de quoi me surprendre, je faillis tomber à la renverse, heureusement qu'un rocher se trouvait à mes côtés pour prendre appuis dessus. Ouch! La paume de ma main c'était écorchée sur cette saloperie de roche, on aurait presque dit que c'était de l'abrasif!
[OWIII KANAME ALLONS DANS LA CUISIIIINE... OU DANS LA VOITUUUHUHUHURE *Nose bleed*]
Remarquant qu'elle eut comme un mouvement de recul, la surprise de sa soudaineté était partagée. Sortant comme une flèche de l'eau, une fois de plus seule sa fine et blanche silhouette était percevable. Enfilant maladroitement une culotte et une veste, Shay m'expliqua la cause de sa réplique peu cohérente.

Shay : "Euh, j'ai oublié ma valise sur la plage. Enfin, concrètement, ce n'est pas la mienne. Je me suis juste accrochée à elle quand l'avion a coulé"



Spoiler:


Je ne pu m'empêcher de rire, d'ailleurs ça faisait plutôt longtemps que je n'avais pas entendu quelque chose de vraiment marrant! Au risque de couler, elle s'était agrippée à une valise trouvée par chance après ... son crash. Et merde, sur ce coup là, j'avais trop pas l'air de compatir sa peine. M'arrêtant soudainement, je toussotais pour tenter de faire oublier se moment d'humiliation.
Je plongeais dans l'eau pour avoir plus de faciliter à ranger mes cheveux humides en arrière. De toute façon, vu la chaleur sur l'île, ils allaient vraiment pas tarder à sécher. Je rattrapais le bord du lac à grand pas. Bon Dieu! Comment avait-elle bien put se débrouiller pour sortir de l'eau aussi rapidement.
Chopant mon tee-shirt étendu par terre, je l'époussetais pour ensuite le porter, je ne pris pas la peine de mettre mon pantalon ou mes sous vêtements, mon tee-shirt était assez long pour garder mon intimité et de toute manière, je n'avais pas trop envi de mouiller mes sous-vêtements.
Baissant mes yeux sur la face d'ange de Shay, je ne pus m'empêcher de gentiment lui pincer la joue. Gentiment j'ai dit! Pas comme ces vieilles mémés complètement défoncées qui tirait sur les joues des gosses en gueulant "QU'EST-CE QU'IL EST MIGNON" alors que cet enfant devait surement se dire "PUTAIN MAIS DÉGAGE, VIEILLE FOLLE".

« On y va? »

J'étais toute excitée, voir la valise de quelqu'un sans qu'il ou elle soit au courant (en même temps peut-être que cette personne était morte... hum) c'était plutôt marrant. Peut-être qu'elle appartenait à un gros pervers et que nous aurions droit à des magasines playboys! Huhuhu...
Prenant sa main dans la mienne, je la tirais avec moi vers la plage, avec évidement la même attention qu'elle.

[J'ai trouvé le début de Sin of Ice Blue en anglais!
Ah merde, je me rend compte que Andy ne peut pas connaitre Magnum puisqu'elle est de 78 è_é... L'EST TROP CLASSE MAGNUM]