Longue vie aux caleçons

J'ouvris la porte d'un coup, un grincement flippant fit écho.

Une chaleureuse salle nous faisait face, elle était assez petite, mais pas minuscule. Nous pouvions être peut-être six ou sept dedans sans étouffer. Aucune table n’y était, ce n’était, n’y aucune chaise ou sofa, seulement quelques poufs éparpillés ici et là. Je remarquais aussi autre chose, une télévision. Le design était plutôt spécial, je n’en avais jamais vu des comme ça. Je lâchais la main de James que j’avais entraîné jusque là. Je remarquais une fois de plus à quel point la chaleur corporelle d’un autre être humain m’avait manqué. Je m’aventurais dans la pièce, tournant des fois sur moi-même, balayant la salle du regard. Il y avait un trou dans un mur en forme carré, donnant sur l’extérieur, je devinais que ça faisait office de fenêtre. A chaque pas dans cette pièce nous pouvions observer la poussière dansant et tournoyant librement… n’empêche, c’était crade.

« Huhu ! On dirait une salle de détente, sympa non ? »

Je m’écroulais sur le pouf le plus proche de moi tout en soupirant. Je voyais une fois de plus la poussière virevolter à mes côtés. C’était pas spécialement confortable mais fallait pas s’attendre à un tas de coton. Je m’intéressais un fois de plus au poste téléviseur, qu’est-ce que ça pouvait bien foutre sur une île pareille d’où venait le courant ? J’appuyais sur le plus gros bouton, en général il s’agissait du bouton on/off. La télé s’alluma normalement, mais quelque chose me choqua : la qualité de l’image. [Bah ouais Andy elle connaît pas l’HD hein 8D] C’était évidement en couleur mais de si bonne qualité, les couleurs étaient vives et aucuns parasites ne dérangeaient. Je me tournais vers James, bouche-bée à mon tour. Je n’étais pas retardée au point de ne pas connaître les nouveaux écrans tout de même, la technologie me facinait.

J'avais été entrainé par Andy dans la pièce d'à côté . Une sorte de pièce chaleureuse faisant office de salon ou de salle de détente comme le fit remarquer Andy en s'installant sur un pouf qui n'avait pas l'air très confortable. Surtout que lorsqu'elle s'étendit dessus, la poussière virevolta un peu plus que d'habitude. J'observais ce qui nous entourait. Pas grand chose de très confortable , pas de chaise ou de table. Mais à ma grande surprise et à celle de ma nouvelle rencontre, un poste de télévision ! J'en voyais beaucoup lorsque je voyageais et que je me retrouvais chez certaines de mes riches clientes. Le plus surprenant là, ce fut que lorsque Andy appuya sur le bouton " on ", la qualité de l'image fut surprenante ! Comment ce faisait-il que l'image soit si net, que le son si bon comme si les personnes étaient près de vous !
Comme Andy, je restais bouche-bée . C'était une télévision du futur ou quoi !! Jamais je n'avais vu ça ! A moins que en se dirigeant vers les pays asiatiques , même sur les îles paumées, la télévision soit plus développées que aux USA .

- Dis, on est bien dans les années 1980. Non ? Demandais-je à Andy, de plus en plus intrigué. Si ça se trouve, on avait traversé un espace temps ou je ne sais quoi de trop bizarre et on avait atterri plusieurs années plus tard ! Non quand même . . . Alors si les machines à remonter le temps et tout ça n'existe pas, alors comment cela se ferait que le triangle des Bermudes, lorsqu'on passe dedans, soit comme une machine bizarroïde !

Nous avions tous les deux la même tête. C'était quoi ce délire?
Je me remis à admirer l'écran, ça semblait être des informations, j'appuyais sur les autres boutons, le son se baissait et augmentait -bon, ça je le savais déjà-, je me mis à jouer avec les autres boutons pour voir les autres chaïnes, mais rien. Toujours la même chaîne passant des images de guerres ou d'homme en costume. Rien qu'à voir leur gueules je savais qu'ils appartenaient à la politique.
Je n'écoutais pas vraiment, je restais plantée là à visionner l'écran. Les infos s'arrêtèrent un court instant et une image bleutée avec quelques motifs par-ci par là s'afficha. "Euronews, le journal". C'était quoi cette chaîne là... Ca semblait tout nouveau.

James : Dis, on est bien dans les années 1980. Non ?

« Wow wow! Tout doux là, on y est même pas encore arrivé ! »

Dis-je en illustrant mes paroles par des gestes, comme si je poussais quelque chose d'imaginaire.
Il voyait loin l'ami là! "Dans les années 80"? Fallait déjà espérer dépasser le 80. Il restait encore deux ans avant d'en parler. J'étais une personne qui vivait au jour le jour, jamais le future ne m'avait intéressé.
Ou en ayant un peu plus d'imagination, nous étions enfaite dans un truc d'espace temps. C'est vrai quoi le look de ce gars n'était pas vraiment courant, ou bien que je n'avais jamais remarqué les gens portant des fringues de ce style.

Je deviens peut-être folle?
Où non! Je suis comme la petite Dorothy dans le magicien d'Oz qui fait un mauvais rêve. Sauf que j'ai pas de souliers de rubis et que je n'ai personne à rejoindre dans mon monde. Ca me fait ouvrir les yeux enfaite ce truc : je suis solitaire. Etonnant pour une fille qui adore la compagnie de gens sympas.

« Wow wow! Tout doux là, on y est même pas encore arrivé ! » M'arrêta immédiatement Andy.

Comment ça , nous n'y étions pas encore ! Impossible, j'avais 18 ans et on était en 1988 ! J'en suis sûr, je ne suis pas fou que je sache. Je connais très bien l'année de ma naissance, ma date de naissance, mon lieu de naissance ! Mon nom est Smith, James Smith ! C'est elle qui devait être folle . . . ou bien , en fin de compte, j'avais peut-être bien raison. Un truc d'espace temps ou je ne sais quel autre non vraiment vraiment bizarre nous étais tous arrivé en traversant le Triangle des Bermudes.
Je me laissais tomber sur un pouf sur lequel la poussière se reposait comme un tissu assez fin avant que je n'y vienne déposer mon lourd corps épuisé dessus. J'étais en état de choc. On était tout les deux d'une époque différente !? Le plus étrange fut la façon que j'eus . . . enfin, la rapidité à laquelle l'idée d'espace temps et tout le tralala m'était venu d'un seul coup comme un flash éclair !

- J'arrive pas à la croire . . . On est pas de la même époque. Chez moi, avant que j'atterrisse dans ce trou paumé , on était en 1988 . Dis-je d'un ton spécial, neutre mais en même temps en état de choc.

Comme si c'était mon âme qui parlait à ma place, ou un truc dans le genre vraiment incompréhensible ! Non mais c'était impossible quand même. Elle devait s'être cogné la tête trop fort quand elle était tombée ici ou quelque chose dans le genre. Je veux dire, je suis pas très futé mais je sais bien me repérer dans le temps. A l'époque où j'étais vraiment haut comme trois pommes écrasées les unes sur les autres , la seule chose que je savais faire c'était lire l'heure ! Les livres pas trop pour moi, les devoirs non plus . . . Les partitions de musiques m'étaient quasiment inconnues donc l'heure était mon seul et unique talent alors, à partir de cette base, je peux dire que le temps , je le connaissais et je savais où je me situais dedans !

James : J'arrive pas à la croire . . . On est pas de la même époque. Chez moi, avant que j'atterrisse dans ce trou paumé , on était en 1988 .

Je le regardais ébahie, ou j'étais folle, ou c'était lui le psychopathe qui voyait dans le futur. Ca me faisait stresser, je sentais mes mains devenir moities, j'avais horreur de ça mais ça arrivait à chaque fois lorsque mon pouls augmentait. Je posais mes mains sur mes genoux, appuyant au point que mes phalanges en deviennent blanches.
En fin de compte mon hypothèse sur Dorothy et tout ça n'était pas aussi improbable que cela. J'étais dans un rêve de fou, quand je me réveillerais je serais à mi-chemin pour Londres. Puis quand je serais arrivée là-bas, et bien... je me ferais des amis avec qui je pourrais fumer des joints en écoutant de la bonne gratte, un morceau tellement bon qui nous donnerait des frissons.
Mais pour l'instant mon rêve il était naze je pouvais même pas écouter du Jimi Hendrix... Et à vrai dire, comment on sort d'un rêve? C'était pas genre tu te pinces ou tu te fais mal? Je n'étais pas de nature masochiste à ce que je sache mais bon vaut mieux essayer...
Je rouvris mes yeux, toujours rien, j'étais encore sur ce pouf aux côtés de James. Et si c'était pas un rêve et que c'était vraiment des faits réels ?

« Dieu se fout de nous... Oui c'est ça! C'est surement ça!
J'ai toujours mon physique de nana de dix-sept ans et pourtant si ça se trouve j'ai dix ans de plus... Ou non, on est sur un espace temps, un truc de science fiction! Tu y crois toi? »
Je parlais super vite, je n'arrivais pas à m'arrêter. C'était la première fois depuis mon arrivée sur l'île que je stressais autant.

Je m'approchais de Andy qui ne cessait de parler à toute vitesse, prise d'une angoisse énorme . Je n'avais jamais vraiment apprécié ceux qui s'angoisse pour un rien . . . mais là, même si c'était différent, j'avais vraiment envie de la faire revenir parmi nous deux. Essayant de déchiffrer ses paroles bien trop rapide pour qui que ce soit , je réussi à comprendre les mots " Espace et Temps ". J'étais pas si fou que ça alors ! Je n'étais pas le seul à avoir eut cette idée farfelue me traverser la tête. Mais, il fallait qu'elle cesse de parler à toute vitesse alors, la prenant par les épaules, je la secouais comme un poirier - même si la vrai expression est un prunier, je comprend pas vraiment pourquoi c'est un prunier qu'il faudrait secouer, c'est meilleure les poire ! -.

- Oh Oh Oh ! Andy ! ! Mademoiselle j'ai dix-sept ans et on ne m'en a pas rajouté dix ans de plus !M'exclamais-je tout en la secouant de toute mes forces.Tu as toujours le même physique. Le seul truc . . . C'est que tout les deux on doit pas avoir tort . On a atterri dans une sorte d'espace temps qui nous fait atterrir plusieurs années plus tard mais avec le même physique. Enfin, ça parait peu probable mais, si ça se trouve . . . Et si on est assez con pour penser ça tout les deux, c'est que ce doit être ça ! M'exclamais-je à nouveau parce que finalement, j'étais presque persuadé que c'était ça, au final ! Ça peut paraitre fou et nous pouvions paraitre sortir de l'asile ou plutôt, évadés par effraction avec un plan assez con mais tellement con qu'il en devient plutôt brillant , mais, si cela se trouve, nous étions vraiment des personnes arrivant d'autres époques et allant dans le futur.

- Est-ce que la chaine là, elle donne pas la date d'aujourd'hui , ici ?! Lui demandais-je très excité de la réponse.

James : Oh Oh Oh ! Andy ! ! Mademoiselle j'ai dix-sept ans et on ne m'en a pas rajouté dix ans de plus.

Je m'arrêtais sur-le-champ de parler, ma voix avait commencé à chevroter. Je me rendis compte que James me secouait de toutes ses forces, ma tête se balançait d'avant en arrière. Quand il lâcha prise, je me mis à masser ma nuque, pour une secousse, ça en était une!

James : Tu as toujours le même physique. Le seul truc . . . C'est que tout les deux on doit pas avoir tort . On a atterri dans une sorte d'espace temps qui nous fait atterrir plusieurs années plus tard mais avec le même physique. Enfin, ça parait peu probable mais, si ça se trouve . . . Et si on est assez con pour penser ça tout les deux, c'est que ce doit être ça !

Je restais sans voix, en temps normal j'aurai évidement dit "Pas con". Mais malgré la situation insensée et irréelle, je me sentais de plus en plus hors d'un rêve. Je ne vivais que trop bien le moment présent.
Mais l'histoire de se retrouver dans le futur avec le même physique me laissait perplexe. Peut-être que nous étions seulement sur un espace dans lequel toutes les époques pouvaient s'y retrouver...
J'avais une soudaine envie de fumer. Mais mes cigarettes étaient imbibées d'eaux et inutiles, faudrait que je trouve un moyen de remplacer les clopes.

James : Est-ce que la chaine là, elle donne pas la date d'aujourd'hui , ici ?!

Je me remis à focaliser la télé, c'était de nouveau les informations. Et si c'était vrai, qu'on était dans le futur? Au moins voir qu'est-ce qu'il se passe dans ce monde. Oh tien! Un nain de jardin! C'est pas qu'il est vilain mais bon c'est surement pas un beau gosse... Et là nana qui l'accompagne à côté, elle avait des lunettes de soleil assez sympa...

« Bah... Là je vois l'heure, ça dit : dix-neuf heure vingt trois. »

Les publicités semblaient finies et nous pouvions - peut-être - découvrir la date du jour. Choux blanc . Andy ne pu juste lire l'heure indiquant dix-neuf heures et vingt trois minutes. Il me semblait être en pleine après-midi ici, pourtant . Où était-ce le fruit de mon imagination ? Le temps était superbe, un peu trop chaud d'ailleurs et le soleil n'était pas sur le point de se coucher avant trois ou quatre bonnes heures. . . Je n'y comprenais rien. J'arrachais un rideau en poussière et qui allait bientôt tomber par terre, même sans ma brusque aide. Le soleil était plus bas que ce que je ne pensais. Comment ? Avions-nous passer autant de temps que ça ici ?!
Je ne savais pas. Le temps passait si vite et si lentement à la fois. Néanmoins, une sensation d'apaisement m'envahit. Peut-être était-ce parce que la nuit ne tarderait pas à tomber. Une heure et demi , deux heures au grand maximum peut-être. Je pourrai alors me coucher dans ma cabane que je n'avais encore vue. Cela me rappeler que j'avais laisser Fly seule, sur la plage ! Il fallait que je retourne à la plage pour la chercher. Je me levais donc d'un seul coup et me tournais vers Andy.

- J'ai oublié ma guitare sur la plage, il faut absolument que j'y retourne pour la chercher ! Par la même occasion, tu me montrera ma cabane et . . . On pourra peut-être discuter de nos deux époques et de notre naufrage.

James : J'ai oublié ma guitare sur la plage, il faut absolument que j'y retourne pour la chercher ! Par la même occasion, tu me montrera ma cabane et . . . On pourra peut-être discuter de nos deux époques et de notre naufrage.

Je fus limite surprise par la précipitation du jeune homme. C'était pas comme si il y avait quelqu'un qui sortirait de sa cachette rien que pour voler une guitare en nous adressant un "Fuck" lorsque que nous avions le dos tourné m'enfin bon.

Spoiler:

Je me levais et m'étirais, le someille m'arrachait un gros bâillement, je couvris ma bouche de ma main, essayant de ne pas paraitre impolie. Retourner à la plage ne me branchait pas spécialement, mais la discussion concernant nos époques me tentait énormément, malgré le fait que je ne m'intéressais pas au futur, fallait que je m'y fasse parce que si ça ce trouve, j'y étais.

« Euh... euh... C'est que je suis plutôt fatiguée maintenant, je te montre où sont les cabanes? On remettra nos discutions à demain? »

En même temps je me sentais plutôt gênée de lui confesser ma fatigue, car il ne connaissait toujours pas l'île et je m'étais fin à notre journée d'expédition.

Je voyais sur le visage de Andy qu'elle était surprise de ma réaction un peu trop excessive, il est vrai. Mais, je suis tellement attaché à Fly que je ne peux me sentir bien tant qu'elle n'est pas en sécurité. C'est con, je peux vraiment paraitre très con à parler de ma guitare comme d'une personne formée de chair et d'os mais, c'est bien la seule chose dont je sois proche et qui m'appartienne réellement alors , tant que je peux me confier à quelque chose . . . Et puis, les humains ne sont pas toujours de bonnes personnes. Ce n'est pas parce que vous êtes de chair et d'os que vous êtes une bonne personne, digne de confiance et tout ce qui s'en suit. Un objet comme une guitare, est quelque chose de précieux , quelque chose qui ne vous trahit pas, bien qu'encore une fois, on peut vraiment avoir l'air con de confier ses pensées les plus intimes à une guitare alors, je dois vraiment être atteint , je pense !

« Euh... euh... C'est que je suis plutôt fatiguée maintenant, je te montre où sont les cabanes? On remettra nos discutions à demain? »

- Oui, oui ne t'en fais pas . Si tu me montre ma cabane, je pense que j'arriverai à trouver l'endroit où j'ai . . . fais naufrage . Et a retrouver Fly sans qu'elle ne soit de trop mouiller. Dis-je d'un ton neutre en m'avançant déjà vers la cuisine pour retourner vers le chemin que nous avions prit pour venir ici et découvrir déjà certaines choses dont une petite partie de l'île . . . Déjà très intéressante !

James :

Il dit cela d'un ton neutre, sans émotion. [EMOTIONLESS! OwO] Je l'avais peut-être vexé en voulant terminer cette journée? Je lui avais peut-être enlevé tout son enthousiasme? Il se rendait déjà à la cuisine. Je ne pus m'empêcher de faire ça...
Balançant une jambe par dessus la fenêtre, je me penchais en dehors du "salon", prenant un raccourcis... à ma façon. J'eus un de mes rires les plus loufoques, passant des "Huhuhu"s aux "Hahaha"s. Allez, encore un peu plus et j'étais complètement dehors.

Je venais de m'étaler sur le gazon, tête la première. Mon pied c'était bloqué contre le rebord de la "fenêtre" - qui, actuellement, est un trou dans un mur. Je remarquais une petite ombre bougée. Et putain, je voulais surtout pas avoir à faire avec des insectes! Je me levais d'un bond, prenant appuis sur mes mains.

Il devait surement être dans la cuisine à se demander qu'est-ce que j'avais à rire comme une conne mais bon. Je le rejoignis à grand pas en moins de deux.

Une fois dans la cuisine, je me permettais de nouveau une nouvelle inspection en quelque sorte. Regardant à gauche, à droite. Du plafond jusqu'au planché vraiment pourrit ! On allait vraiment avoir du boulot pour arranger tout ça. Il le faudrait bien de toute façon ! Sinon, notre espérance de vie sur cette foutue île ne serait pas bien grande.
De la où j'étais, j'entendais des rires provenant de la pièce faisant office de salon. Qu'est-ce qu'Andy pouvait bien faire pour que cela la fasse autant rire ? A vrai dire, je m'en fichai un peu, je n'avais que Fly en tête. Découvrir le plus vite possible ma cabane en bon état ou non, peu m'importait tant que je pouvais me rendre directement à la plage en suivant pour retrouver ma guitare.

« James-euh! Attend moi! » Entendis-je en me tournant vers la porte . Andy avait enfin cessé de rire pour je ne sais quelle raison. « Suis-moi, je t'amène aux cabanes. »

- Ok, je te suis de ce pas alors ! Répondis-je en la suivant pas à pas.

[ Tu fais la suite ? ]

[Ouh yeah]